Joseph Allamano est né
le 21 janvier 1851 dans une petite ville du nord de l’Italie ; sa
mère était la sœur de saint
Joseph
Cafasso, alors recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata à
Turin.
Il fréquenta l’école de
saint Jean Bosco et devint en 1873 prêtre du diocèse de Turin. Sept
ans plus tard, son évêque le nomme recteur du sanctuaire de
Notre-Dame de la Consolata et responsable de la formation permanente
des prêtres du diocèse. C’est ainsi que l’abbé Allamano se rend
compte qu’il y a beaucoup de prêtres en Italie.
Dans les années 1890,
avec son fidèle collaborateur Jacques Camisassa, il tente de fonder
une communauté de missionnaires pour aller évangéliser l’Afrique,
mais tous ses projets échouent. Le 29 janvier 1900, il guérit
miraculeusement d’une maladie grave et son évêque lui dit : " C’est
pour que tu fondes un institut missionnaire! " Joseph Allamano
s’attelle tout de suite à la tâche et, en mai 1902, le premier
groupe de quatre missionnaires (dont un laïque) partent pour le
Kenya. En 1910, il fondera un deuxième institut, les Sœurs
Missionnaires de la Consolata.
Il passe le reste de sa
vie :
– à diriger ses
deux instituts missionnaires,
– à coordonner la
pastorale au sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata
– et à la
formation des prêtres de son diocèse.
Il meurt à Turin le 16
février 1926.
Dans son homélie à la
messe de la béatification de Joseph Allamano le 7 octobre 1990,
Jean-Paul II a déclaré :
" En ce moment où il
est accueilli parmi les bienheureux, Joseph Allamano nous rappelle
que, pour rester fidèles à notre vocation chrétienne, nous devons
savoir partager les dons reçus de Dieu avec nos frères et sœurs,
sans discrimination de race ou de culture. "
Et, pour conclure,
voici quelques pensées du bienheureux Allamano :
-
“Il faut bien faire
le bien”
« Il
n'est pas facile de résumer en quelques lignes tout ce qu'a fait le
bienheureux Joseph Allamano, fondateur des Missionnaires de la
Consolata, prêtre du diocèse de Turin (Italie). Toute sa vie, il a
vraiment été un homme et un saint "à temps plein", une personne
qu'on ne peut pas réduire tout simplement aux circonstances de son
époque.
D'un
côté, il a combattu les positions religieuses et intellectuelles
trop sévères des jansénistes, qui fleurissaient encore en son temps,
parce que Joseph Allamano croyait profondément en la miséricorde et
au pardon inépuisable de Dieu. De l'autre, il a aussi vaillamment
lutté contre les attitudes dites modernistes qui sapaient les
fondements de la foi et de la vie spirituelle, en insistant sur les
dimensions religieuses de l'existence et la présence de Dieu au cœur
de nos vies.
Inutile de chercher des comportements hautains ou arrogants dans
cette vie totalement dépensée pour les autres et pour Dieu!
Inutile aussi d'y chercher des belles paroles qui n'auraient pas été
d'abord mises en pratique dans la vie de tous les jours du
bienheureux.
Après tout, n'est-ce pas lui qui disait à ses fils et filles
missionnaires: "Le bien, il faut bien le faire et en silence!"
Pour
Joseph Allamano, l'Évangile nous invite à donner le bon exemple, à
témoigner de ce que nous vivons, mais sans sonner la trompette
devant nos bonnes actions.
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