Juana Maria Condesa Lluch

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Juana Maria Condesa Lluch
Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
(1862-1916)
 

Née à Valence (Espagne) le 30 mars 1862 dans une famille chrétienne aisée, elle reçut une formation humaine et chrétienne soignée en contraste avec la vague de déchristianisation qui régnait alors à Valence. Très tôt, elle découvrit le don de l'amour de Dieu qui se développait abondamment dans son cœur. 

Elle avait à peine 18 ans quand elle comprit que la volonté de Dieu dans sa vie était de s'abandonner entièrement à la cause du Royaume, au moyen de l'évangélisation et du service à la femme ouvrière, en s'intéressant aux conditions de vie et de travail de ces jeunes femmes. 

En 1884, après plusieurs années de difficultés et d'obstacles, en particulier dus à l'Archevêque de Valence, qui la trouvait trop jeune pour fonder une Congrégation religieuse, elle obtint finalement la permission d'ouvrir une maison afin d'accueillir, former et redonner leur dignité aux ouvrières qui n'étaient considérées que comme des instruments de travail. Convaincue que son œuvre était le fruit de l'Esprit Saint, elle persista dans le projet de fonder une Congrégation religieuse et suivre ainsi le Christ. Elle obtint l'approbation diocésaine de la Congrégation des Servantes de l'Immaculée Conception en 1892.

En 1895, elle prononça ses vœux temporaires et, en 1911, sa profession perpétuelle. Toute sa vie, vécue sur l'exemple de la Vierge Immaculée, fut un don inconditionné à la volonté de Dieu. 

Mère Condesa Lluch mourut le 16 janvier 1916. 

Le 14 avril 1937, l'Institut obtint l'approbation pontificale temporaire de la part de Pie XI et le 27 janvier 1947 l'approbation définitive du Pape Pie XII. 

Son procès en canonisation fut ouvert en 1953 à Valence. Ses vertus héroïques furent reconnues en 1997.

Sur la bienheureuse Juana María Condesa Lluch, Jean Paul II, lors de la cérémonie de béatification, s'expliqua en ces termes:

«"Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage; mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton Dieu" (Ex 20, 9.10). La lecture de l'Exode que nous venons d'entendre nous rappelle le devoir de travailler, afin de collaborer par nos efforts à l'œuvre du Créateur et édifier ainsi un monde meilleur et plus humain. Toutefois, au XIX siècle, l'insertion de la femme dans le monde du travail rémunéré en dehors du foyer domestique mit en difficultés sa vie de foi et sa dignité humaine. C'est ce dont se rendit compte la bienheureuse Juana Condesa Lluch, guidée par son extrême sensibilité religieuse. Dans sa jeunesse, elle fut profondément chrétienne:  elle assistait chaque jour à la messe dans l'église du patriarche, renforçant sa foi par une prière assidue. Elle se prépara ainsi à se consacrer entièrement à l'amour de Dieu, en fondant la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée qui, fidèle à son charisme, poursuit son engagement pour la promotion de la femme qui travaille.»

Béatifiée le 23 mars 2003, à Rome.

SOURCE : http://www.vatican.va/

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