Le 14 avril 1985, le
Pape Jean-Paul II béatifiait Sœur Marie-Catherine Troiani et disait
d'elle : «La foi et la charité brillèrent dans sa vie. Elle
rencontra de nombreuses misères et souffrances: esclavage, faim,
pauvreté, abandon des nouveau-nés et des malades, exploitation et
marginalisation... Comme le Bon Samaritain de la parabole
évangélique, elle s'arrêta au côté de chaque frère et soeur
souffrant dans son corps et dans son esprit, tendant avec amour sa
main bienfaisante et payant de sa personne... Sa charité n'eut
jamais d'exclusive: catholiques, orthodoxes, musulmans trouvèrent en
elle accueil et aide, parce que, en toute personne marquée par la
souffrance, Soeur Marie-Catherine voyait le visage souffrant du
Christ ».
Être la dernière
Née le 19 janvier 1813,
Constance Troiani perd sa mère à l'âge de six ans. On la met alors
en pension chez les
Oblates Clarisses de Ferentino (Italie).
Intelligente, sensible, d'un caractère très vif, elle est néanmoins
obéissante, cherchant à observer le silence et à se corriger de ses
défauts. Un jour, des membres de sa famille lui proposent de rentrer
dans le monde, mais elle refuse. Heureuse dans son couvent, elle
tient à y demeurer pour servir Dieu dans un don radical de toute sa
personne.
À seize ans, le 8
décembre 1829, elle prend l'habit sous le nom de Soeur
Marie-Catherine, et un an plus tard, émet ses voeux. Dès cette
époque, elle se sent très attirée par la contemplation de Jésus
crucifié et par l'amour de la pénitence. Son attrait particulier
pour la vie cachée, où elle imite Jésus vivant à Nazareth inconnu
des hommes, la porte à se détourner des charges importantes: «Je
veux être toujours la dernière en la maison de Dieu, ce qui est la
plus grande gloire d'une religieuse», écrit-elle.
Cependant, en raison de
ses qualités, on lui confie des responsabilités, dont la principale
est la charge de secrétaire de l'Abbesse. À travers ses divers
emplois, Soeur Marie-Catherine s'efforce de vivre avec Dieu,
cherchant à Lui plaire en tout par le fidèle accomplissement de son
devoir d'état: elle juge que beaucoup de fautes proviennent de
l'oubli de la présence du Seigneur. Le jour de sa Profession
religieuse, elle note: «Je m'habituerai à offrir chaque action avant
de l'entreprendre et, en somme, à vivre sans cesse en présence de
Dieu, voulant chaque jour être meilleure que la veille». Dans sa
Règle, saint Benoît dit, lui aussi: «L'homme doit être persuadé que
Dieu le considère du haut du ciel continuellement et à toute heure,
qu'en tout lieu ses actions se passent sous les yeux de la Divinité,
et sont rapportées à Dieu par les Anges à tout moment» (ch. 7).
S'adressant à ses jeunes, saint Jean Bosco leur recommandait de se
dire, lors des tentations: «Comment puis-je me laisser pousser à
commettre ce péché en présence de Dieu, le Dieu créateur, le Dieu
sauveur, ce Dieu qui peut me priver instantanément de la vie?
Vais-je faire ceci en la présence de Dieu qui, pendant que je
l'offense, peut m'envoyer aux peines éternelles de l'enfer?»
Attentive à la présence
de Dieu, Soeur Marie-Catherine est en fréquent colloque avec Lui. On
l'entend parfois s'écrier: «O Jésus, donnez-moi le feu (de votre
amour) pour que je puisse me consumer pour vous!» Elle aime à dire:
«Pénétrons à l'intérieur du Coeur de Jésus; c'est là qu'on est bien,
et personne ne peut nous nuire».
Faut-il poursuivre ?
À son amour de la vie
cachée est joint un puissant attrait pour l'apostolat missionnaire.
La divine Providence, à qui elle s'en est entièrement remise, lui
fera attendre l'âge de 46 ans avant de réaliser ce désir. En 1852,
le confesseur de la communauté, revenant d'un voyage en Égypte, se
fait l'écho du délégué apostolique du Caire, Mgr Cuasco, qui se
lamente de l'absence de religieuses pour l'éducation chrétienne de
la jeunesse. Les moniales de Ferentino décident alors d'ouvrir une
maison au Caire. Sept ans après, le 25 août 1859, six religieuses,
dont Soeur Troiani, partent pour l'Égypte.
À l'escale de Malte,
elles apprennent le décès de Mgr Cuasco. Faut-il poursuivre le
voyage? Soeur Marie-Catherine réconforte le petit groupe: «Nous ne
nous sommes pas mises en route pour répondre au désir d'un prélat,
mais à l'appel de Dieu». Elles arrivent au Caire le 14 septembre. Le
nouveau Vicaire apostolique leur réserve un accueil plutôt froid.
Mais elles sont bientôt réconfortées par l'arrivée d'une petite
Égyptienne qu'une personne de condition leur confie pour l'élever
dans le catholicisme. Les bases de la première école sont jetées.
Rapidement des élèves de toutes langues et de toutes religions
affluent. La préférence est accordée aux plus pauvres.
Dès le début de cette
fondation, Soeur Marie-Catherine devient la Supérieure des
religieuses. Elle met tout son soin à éduquer et catéchiser les
petites filles, leur présentant Dieu comme un Père très bon qu'il ne
faut pas offenser par le péché. Toutes les occasions lui sont
favorables pour parler aux enfants du Seigneur, de la Sainte Vierge
et de leur Ange gardien. Elle manifeste sa bienveillance aux élèves
non catholiques et respecte leurs croyances pour la part de vérité
qu'elles contiennent (cf. CEC, 2104); mais elle ne manque pas
de les éclairer et de les orienter vers la vraie foi. Elle veille à
former la volonté des enfants en exigeant d'elles, avec douceur et
fermeté, l'obéissance. Sa meilleure pédagogie consiste à être pour
toutes un modèle de vertu.
« Mamma bianca »
Le zèle de Mère
Marie-Catherine ne s'arrête pas là. À la demande de deux prêtres,
qui travaillent à abolir l'esclavage, elle fonde la "Vigne de saint
Joseph", oeuvre destinée à racheter et instruire les petites
esclaves noires. Elle crée parallèlement l'Oeuvre des enfants
abandonnées. Des fruits abondants sortent de ces œuvres. Les
enfants, touchées par la bonté de celle qu'elles nomment "Mamma
bianca — Maman blanche", demandent à être instruites des vérités de
la foi pour recevoir le Baptême. On trouve aux enfants en bonne
santé une nourrice, puis on les place dans des familles où elles
vivront dans la dignité. Mais la majeure partie de ces petites sont
à bout de forces et meurent bientôt; la Religieuse leur procure la
vie éternelle du Ciel en les faisant baptiser. De là vient le nom de
"classe angélique" donné aux enfants ainsi recueillies. La joie
surnaturelle de leur entrée au ciel adoucit la peine de ces nombreux
décès. Parfois, de profondes consolations viennent réjouir les
soeurs, comme la petite Myriam qui disait sur son lit de souffrance:
«Il me faut encore souffrir pour recevoir la couronne. Encore un peu
de peine et je goûterai à jamais la joie de Dieu!» Elle s'éteignit
dans la paix après avoir reçu la sainte Communion, le visage
transfiguré: elle voyait «une belle Dame, accompagnée d'autres âmes
aussi belles, s'approcher et l'inviter à les suivre».
Un jour, la Mère écrit:
«Un Turc de Constantinople, cordonnier, m'a procuré à bas prix sept
enfants. Il m'en avait apporté trois ou quatre auparavant, qui
étaient malades, disant: "Baptisez-les pour qu'elles aillent en
Paradis". Lui-même veut se faire chrétien et il a peint un tableau
représentant la Madone». Cet homme avait compris l'importance du
Baptême. Le Seigneur Jésus Lui-même nous a enseigné la nécessité du
Baptême: Personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne
peut entrer dans le royaume de Dieu (Jn 3, 5). Aussi a-t-Il
commandé à ses disciples d'annoncer l'Évangile et de baptiser toutes
les nations: Allez donc! Enseignez toutes les nations,
baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (Mt
28, 19). Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui
refusera de croire, sera condamné (Mc 16, 16).
« Cette douleur n'atteint pas mon
âme »
Dès l'origine, l'Église
a exercé sa mission de baptiser. Elle a conféré ce sacrement non
seulement aux adultes, mais aussi aux petits enfants. Parlant de
certains chrétiens de son époque qui niaient le péché originel
(hérésie de Pélage), saint Augustin disait, en 412: «Ils concèdent
la nécessité du Baptême pour les enfants, car ils ne peuvent aller
contre la pratique de l'Église universelle transmise
incontestablement par le Seigneur et les Apôtres».
Saint Grégoire de Tours
(† 594) rapporte que vers 495, la Reine sainte Clotilde eut pour
premier-né un fils qu'elle fit baptiser. Mais l'enfant mourut
aussitôt après son Baptême. Le Roi Clovis, encore païen, irrité de
cela, le reprochait ainsi à son épouse: «Si l'enfant avait été
consacré à mes dieux, il vivrait, alors qu'il n'a pu vivre après
avoir été baptisé au nom de votre Dieu». Forte de sa foi chrétienne,
la Reine répondit: «Je rends grâces au Dieu Tout-Puissant, Créateur
de l'univers, qui ne m'a pas jugée tout à fait indigne que l'enfant
de ma chair soit associé à son Royaume. Et la douleur de cela
n'atteint pas mon âme; car je sais qu'il a été appelé à quitter ce
monde dans sa robe baptismale pour être nourri dans la vision de
Dieu». Elle donna ensuite naissance à un second fils qu'elle fit
également baptiser et qui vécut.
De nos jours, le
Baptême des petits enfants est parfois considéré comme une atteinte
à leur liberté, car il implique des engagements qui seront peut-être
remis en cause à l'âge adulte. À cette objection, on peut répondre
que la responsabilité de l'éducation des enfants incombe en premier
lieu aux parents. De même que ces derniers font des choix
nécessaires à la vie et à l'orientation de leurs enfants vers les
vraies valeurs humaines (comme par exemple l'instruction à l'école),
de même, ils ne doivent pas les priver du bien essentiel de la vie
divine pour laquelle ils ont été créés. Ainsi, les enfants pourront
disposer, dès l'éveil de la conscience, des dons surnaturels déposés
en eux par la grâce baptismale. Loin d'être une diminution de la
liberté, l'entrée dans la vie chrétienne est une libération du péché
et l'accès à la vraie liberté des enfants de Dieu. De plus, tout
homme a des obligations d'adoration et de soumission, à l'égard de
son Créateur. En faisant du baptisé un enfant de Dieu, le Baptême
permet le plein accomplissement de ces devoirs.
Un cadeau magnifique
De fait, «le Baptême
est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu» (Saint
Grégoire de Nazianze). Ses deux effets principaux sont la
purification des péchés et la nouvelle naissance dans
l'Esprit-Saint. Par le Baptême, tous les péchés sont remis, et
d'abord le péché originel. «L'Église a toujours enseigné que
l'immense misère qui opprime les hommes et leur inclination au mal
et à la mort ne sont pas compréhensibles sans leur lien avec le
péché d'Adam et le fait qu'il nous a transmis un péché dont nous
naissons tous affectés et qui est "mort de l'âme". En raison de
cette certitude de foi, l'Église donne le Baptême pour la rémission
des péchés même aux petits enfants qui n'ont pas commis de péché
personnel» (CEC, 403). Tous les péchés personnels des adultes
qui reçoivent le Baptême, ainsi que toutes les peines du péché sont
également remis. En outre, le Baptême fait du néophyte un
fils adoptif de Dieu, cohéritier du Ciel avec le Christ, temple de
l'Esprit-Saint. La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce
sanctifiante et les vertus théologales qui lui permettent de croire
en Dieu, d'espérer en Lui et de L'aimer. Il peut ainsi mener une vie
sainte, sous la motion de l'Esprit-Saint. Mais la grâce reçue au
Baptême est appelée à se développer. Saint Paul demande aux
Éphésiens de se comporter selon la grandeur des dons reçus: je
vous encourage à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de
Dieu (Ep 4, 2-3). Le Pape Jean-Paul II rappelait lors de son
voyage en France en 1996, que «toute la vie spirituelle découle
directement du sacrement du saint Baptême». Par ce sacrement, nous
avons promis de renoncer pour toujours à Satan et à ses séductions,
et de nous donner à Jésus-Christ, pour porter notre croix à sa suite
tous les jours de notre vie. C'est une exigence de sainteté, à la
mesure des grâces reçues.
Pour réaliser ce
programme, le nouveau baptisé n'est pas seul. Le Baptême l'unit à
tous les enfants de Dieu en l'incorporant à l'Église, Corps du
Christ: Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous
avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul Corps
(1 Co 12, 13). Membres du Corps du Christ, les baptisés participent
au sacerdoce du Christ, c'est-à-dire à sa mission: professer devant
les hommes la foi, et participer à l'activité apostolique de
l'Église (cf. CEC, 1268; 1270).
« Défiance de nous-mêmes et confiance
en Dieu ! »
Pour remplir son rôle
missionnaire, Mère Marie-Catherine se trouve dans l'obligation
urgente d'agrandir la vieille maison où les fillettes affluent. Elle
sollicite une audience du vice-roi d'Égypte, Ismail Pacha. Avec une
calme franchise, elle lui demande un toit et du pain, et obtient de
lui un terrain ainsi qu'une allocation annuelle de nourriture. Par
la suite, le vice-roi, d'un accès cependant difficile, donnera
toujours rapidement audience à la Mère avec la plus grande
amabilité, voulant être informé des nécessités de l'Institut et y
pourvoir "comme un père". La servante de Dieu n'hésite pas à tendre
également la main aux riches et aux puissants afin que soient donnés
aux enfants des aliments abondants et bien préparés.
Mère Marie-Catherine
recourt plus souvent encore à la divine Providence et à saint
Joseph. «Tout ce que je demande à saint Joseph, je l'obtiens!»
lance-t-elle un jour victorieusement. Un soir, on avertit la
Supérieure qu'il n'y a strictement plus rien pour le lendemain, ni
nourriture, ni argent. La Mère donne le mot d'ordre: «Courage!
Défiance de nous-mêmes et confiance en Dieu, et tout ira bien!»
Elle-même passe la nuit en prière à la chapelle. Or, le lendemain,
quelle n'est pas la surprise de la sacristine qui aperçoit au cou de
la statue de saint Joseph une bourse bien garnie! La foi de la Mère
était capable de transporter des montagnes.
Mille frayeurs
En 1863, Mère
Marie-Catherine est élue Abbesse de sa communauté. Le développement
de son oeuvre exige que d'autres soeurs viennent seconder les
premières. Mais, malgré les prières de la Mère, le monastère de
Ferentino se désintéresse de l'oeuvre d'Égypte. La Supérieure se
trouve donc dans la nécessité de fonder une famille religieuse
autonome. Le 5 juillet 1868, le Saint-Siège érige en Institut les
"Soeurs franciscaines missionnaires d'Égypte". Les vocations
affluent en grand nombre, permettant la fondation de nouvelles
maisons. Ainsi s'ouvrent, de 1868 à 1874, deux orphelinats et quatre
écoles.
En 1882, alors que
trois nouvelles fondations sont projetées, la guerre anglo-turque
éclate. Le consul italien demande aux religieuses du Caire de se
préparer à partir, ne pouvant assurer leur sécurité. Après avoir
placé quelques enfants dans des familles amies, la fondatrice, les
soeurs et le reste des fillettes quittent le Caire. Elles
s'installent dans un train de marchandises et, après mille frayeurs,
s'embarquent pour Jérusalem, Marseille, Naples et enfin Rome. Sur le
bateau, elles n'ont pas même de quoi se restaurer. Pour encourager
ses filles, la Mère leur dit avec douceur: «À Jésus crucifié, on
refusa une goutte d'eau. Voudriez-vous alors que nous soit accordé
tout ce que nous désirons?»
Une fois le calme
revenu en Égypte, Mère Marie-Catherine envoie au Caire trois de ses
filles pour voir l'état de la maison: tout est resté intact. Merci,
saint Joseph! On organise donc le retour des soeurs. À peine
arrivées, elles sont assaillies par leurs anciennes élèves qui
reviennent sur les bancs de l'école. En 1883, le choléra fait
d'innombrables victimes. La communauté connaît à nouveau l'angoisse.
«Ma Mère, demande une religieuse à la Supérieure, notre misère ne
vous épouvante-t-elle pas? - Ma fille, il n'y a que le manque de foi
qui m'épouvante». «Il ne faut jamais se décourager, disait-elle
encore, car ce que le Seigneur n'accorde pas aussitôt, Il l'enverra
en un moment plus favorable... Dieu dispose tout pour notre plus
grand bien, même si, au premier abord, il semble qu'il n'en soit pas
ainsi. Toutes les contradictions doivent être regardées comme des
avantages spirituels. Souffrir est la vraie richesse des épouses du
Christ».
« Qu'espérer de mieux que le
Paradis ? »
Le 10 avril 1887, le
soir de Pâques, Mère Troiani, épuisée, doit s'aliter. Il n'y a aucun
espoir de guérison, l'organisme est usé "jusqu'à la corde". Le 6
mai, ayant reçu la sainte Eucharistie une dernière fois, elle
incline paisiblement la tête et rend l'esprit. «Nous avons deux
vies, avait-elle écrit, la présente et la future. La première est
faite de luttes, la seconde en est le terme, la récompense et la
couronne. La première est une navigation, la seconde est le port; la
première ne dure qu'un moment, l'autre ne connaît ni vieillesse ni
mort». Souvent, elle avait aussi recommandé à ses filles: «Faites
bien votre devoir; nous espérons aller un jour là-haut, dans la
joie, en Paradis. Après avoir supporté tant de fatigues et de
souffrances, qu'espérer de mieux que le Paradis? Pour vivre en vraie
religieuse, il faut se conduire chaque jour comme s'il était le
premier de notre vie consacrée et le dernier de notre vie
terrestre». Le 7 mai, ses funérailles se muent en triomphe:
Chrétiens et Musulmans sont présents pour rendre un dernier hommage
à cet apôtre de la charité.
Demandons à la
Bienheureuse Marie-Catherine Troiani de nous guider dans
l'accomplissement de notre devoir d'état quotidien, chemin de la
béatitude éternelle. Nous prions saint Joseph à toutes vos
intentions, spécialement pour vos familles, pour les vivants et les
défunts.
Dom Antoine Marie osb,
abbé
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