Maria Luisa de Angelis Religieuse

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Maria Luisa de Angelis
Religieuse, Bienheureuse
1880-1962

Antonina (Antoinette) De Angelis naît en 1880 au petit village de saint Grégoire dans les Abruzzes en Italie centrale. Enfant vertueuse et gaie, laborieuse, elle aide son père aux travaux des champs, ce qui ne favorise pas une fréquentation régulière de l’école. Malgré cela, elle se débrouille pour apprendre à lire et à écrire, et pour savoir son catéchisme qu’elle enseigne ensuite aux autres. Jeune fille, elle désire se faire religieuse mais sa mère s’y oppose. Elle s’en ouvre à son curé qui l’encourage dans sa vocation et lui fournit sa dot. Elle entre en 1904 chez les “Filles de N.-D. de la Miséricorde” fondées en 1837 par sainte Marie Joséphine Rossello pour l’éducation des jeunes filles. Elle fait ses vœux en 1905 et reçoit le nom de Sœur Maria Ludovica (Marie-Louise). En 1907, c’est le départ pour l’Argentine où, à l’époque émigrent beaucoup d’italiens.

Arrivée à Buenos Aires, on la dirige vers un ‘hôpital’ pour enfants qui se réduit à deux salles construites en bois et une clôture de barbelés. Pas question de faire de la Sœur une infirmière ou une responsable puisqu’elle n’a pas d’instruction. On l’emploie donc pour la cuisine, mais elle accomplit toutes les fonctions qu’on lui confie avec une telle compétence qu’elle devient peu à peu responsable de l’administration, charge qu’elle occupera jusqu’à la fin, ainsi que supérieure de la communauté. Elle crée une atmosphère familiale dans son hôpital qui prospère : nouvelles salles, nouvelles machines. Elle achète un domaine cultivable pour que les enfants puissent avoir des produits frais et naturels. Toujours gaie et accueillante malgré de graves ennuis de santé, elle ne cesse de répéter sa devise: « Faire du bien à tous et à n’importe qui ». Et c’est ainsi qu’elle agira pendant 54 ans à la tête de son hôpital. Débordante d’activité, elle a toujours le chapelet à la main, “faisant de sa vie un dialogue permanent avec le Seigneur ” (Jean-Paul II). Elle met à profit les insomnies dont elle souffre pour coudre des ornements liturgiques ou faire le tour de ses petits protégés. Elle fonde un sanatorium pour la convalescence des enfants tuberculeux à Mar del Plata, crée une chapelle avec des institutions de bienfaisance qui deviendra paroisse.

Au début de 1962 se déclare une tumeur à l’abdomen ; elle accepte cela en toute sérénité, répétant souvent : « Dieu le veut. Il sait ce qu’il fait ! Que sa volonté soit faite ! » Elle meurt le 25 février de la même année à Mar del Plata entourée de l’affection des enfants et de la reconnaissance de la population. Son hôpital va s’appeler : “Hôpital de la Supérieure Ludovica”.

Jean-Paul II la caractérise ainsi : « Dans sa physionomie se distinguent son cœur de mère, ses qualités de guide, et le courage qui est le propre des saints. »

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/

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