Nicétas le Goth Prêtre goth

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Nicétas le Goth
Prêtre goth, Martyr, Saint
† 372

Saint Sabas et Saint Nicétas sont les deux plus célèbres martyrs de la nation des Goths. L'Église honore le premier le 12 Avril. Les Grecs mettent le second dans la classe de ceux qu'ils appellent Grands Martyrs. Il naquit près des bords du Danube, et fut converti dans sa jeunesse par Théophile, qui était évêque des Scythes et des Goths, sous le règne de Constantin.

Lorsque Valens monta sur le trône impérial, en 364, la nation des Goths était gouvernée par deux Rois. Athanaric régnait sur ceux de l'Orient, et sa domination confinait à l'empire romain du côté de la Thrace. C'était un prince barbare qui portait aux chrétiens une haine mortelle.

En 370, il excita une persécution violente contre les fidèles de ses états. Il fit mettre une idole sur un chariot que l'on traînait dans tous les lieux où l'on soupçonnait qu'il y avait des chrétiens, et il ordonna de mettre à mort tous ceux qui refuseraient de l'adorer. Le supplice que l'on employait ordinairement contre les fidèles, était de les brûler dans leurs maisons ou dans les églises dans lesquelles ils s'assemblaient. Quelquefois on les massacrait au pied de l'autel. Nicétas tient un rang distingué parmi ceux qui sacrifièrent alors leur vie pour la défense de leur foi. Ce fut par le feu qu'il remporta la couronne du martyre. On transporta depuis son corps à Mopsueste, dans la Cilicie.

L'attente de la bienheureuse éternité, et la pensée des jugements de Dieu, inspiraient aux Saints le courage dont ils avaient besoin pour triompher du démon et de la chair. Nous avons les mêmes ennemis à combattre, et nous n'avons point de trêve à espérer avec eux tant que nous serons sur la terre. Ils ne sont jamais plus redoutables, que lorsque paraissant cesser leurs assauts, ils nous invitent à une fausse confiance.

La prière, la vigilance, la mortification, la fuite du danger : voila les moyens que nous devons employer pour découvrir et éviter les pièges qu'ils nous tendent. En un mot, ne quittons jamais les armes, et soyons toujours prêts à repousser leurs assauts. Une fausse sécurité en a fait tomber plusieurs qui avaient résisté aux plus violentes persécutions. Nous ne passons point, il est vrai, par les mêmes épreuves que les martyrs ; mais le calme funeste dont nous parlons, n'en est pas moins à craindre pour nous, et nous y trouverons notre perte, si nous ne joignons le courage à la vigilance.

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