5 septembre 1942 – Premier samedi
― La souffrance des âmes
bien-aimées et victimes de Jésus sont sa gloire, son triomphe. Combien il est
sublime, combien il est beau le chemin des
élus
du Seigneur ! La crucifiée de Jésus souffre avec les âmes qui l’entourent, mais
des jours viendront, et ils ne sont plus très loin, ou toute douleur se
transformera en joie. Jésus se réjouit, Jésus se console avec ceux qui
souffrent. La souffrance est la plus grande preuve d’amour de Jésus envers l’âme
et de l’âme envers Jésus. La souffrance est le salut des pécheurs.
― Jésus, mon martyre a-t-il sauvé
beaucoup d’âmes ?
― Des milliers, des milliers ;
bientôt tu le verras, petite folle de Jésus.
― Jésus, le prêtre, le Père José
était celui dont vous vous m’aviez parlé il y a longtemps, dont vous vous étiez
plaint et pour lequel je souffrais ? S’est-il sauvé ?
― Oui, c’était bien lui, ma petite
folle. Il s’est sauvé, mais il est au plus profond du Purgatoire. Il a besoin de
prières, de beaucoup de prières. Il a beaucoup offensé Jésus, mais son repentir
et sa douleurs ont été très grands. Que de bonheur qu’une crucifiée et épouse de
Jésus lui donne les âmes qui l’ont tant offensé et tant blessé !
― Bénie soit toute la souffrance
que vous me donnez, béni soit le remède des âmes !
― Écoute, petite fille bien-aimée.
Au Nom de Jésus affirme, jure à ton Père spirituel qu’il est follement aimé par
Jésus et Marie. L'amour de Jésus dépasse tous les abandons des hommes. Les
hommes sont aveugles, mais un temps viendra où ils pleureront leur cécité. Jésus
règne, Jésus gagne, Jésus ne consent pas que son fils de prédilection abandonne
de son poste. Il sera toujours dans le temps et dans l'éternité le Père
spirituel, le guide et la lumière de la petite folle de Jésus. Jésus demande au
médecin de sa crucifiée qu’il demande à Monseigneur l’Archevêque qu’il fasse
triompher sa cause, qu’il fasse que le monde soit consacré à l'Immaculé Cœur de
la Vierge-Mère. Qu’ils écoutent la voix de Jésus, qu’ils s’empressent à sauver
le monde, à sauver le Portugal. Jésus aime le Docteur Azevedo et sur lui
descendent toutes les grâces divines et son Amour. Que l’on viennent aux études
s’ils le veulent ainsi, mais sans grand retard, parce que le Ciel s'approche.
― Jésus,
merci pour vos caresses et et celles de la Petite-Maman qui me porte dans ses
bras, m’embrasse et me caresse doucement.
20 septembre 1942
Triomphez en moi, mon Jésus. Je
sens que petit-à-petit le chemin s’ouvre, chemin qu’amèrement j'ai suivi
seulement par votre amour et pour l’amour des âmes, j’ai parcouru. Déjà presque
je peux entrer dans le Ciel ; au prix de beaucoup de douleur la tempête semble
s’apaiser. Quelle averse aussi forte. Quelle furie, quelle furie qui a tant
blessé mon pauvre cœur. Soyez béni, mon Amour, bénie soit votre main très sainte
qui dévie de mon chemin tout ce qui m’empêche d’avancer.
Je sens que le Ciel est ouvert
presque de paire en paire pour me recevoir. Puis-je déjà entrer, mon Jésus ? Je
ne sais pas quel est maintenant l’état de mon âme. Il me semble que je me trouve
entre le Purgatoire et le Ciel ; la plupart du temps je ne sens ni grande
souffrance, ni grande joie. Néanmoins, à certains moments, pauvre de moi, Jésus,
je me vois en cendres dans l'abîme ; sans rien avoir qui me soutienne, et il
semble tomber dedans. Et aussitôt vous venez m'en libérer d’une aussi grande
horreur, vous me soutenez, m’écartez de lui. Et voici qu’à nouveau soutenue
seulement par l'amour de votre très saint Cœur, je reprends espoir. Je ne tombe
pas, Jésus me soutient. Et, complètement folle de vous, je me lance dans vos
divins bras et sens que Vous avec beaucoup d'amour m’embrassez et accueillez.
Avec Jésus, toute l'amertume est douce, toute la douleur devient suave. Ah ! Si
tous connaissaient l'amour de Jésus ! …
30 septembre 1942
Après la Sainte Communion
J’ai senti que Jésus unissait ses
lèvres aux miennes, et que pareillement Il unissait son divin Cœur au mien,
l’ouvrant carrément pour me recevoir tout entière, et Il me disait :
― Ma fille, lèvres contre lèvres,
cœur contre cœur, amour avec amour pour tout embraser dans un seul feu divin. Ma
fille, te j'ai demandé toute la réparation, J’ai demandé en dernier lieu la
réparation contre la gourmandise ; je ne te demanderai rien de plus. Je suis si
offensé ! Ils volent, piétinent l'aliment des pauvres. Les anxiétés que tu as de
te nourrir sont les anxiétés que les pécheurs ont pour satisfaire leurs
appétits, leurs passions. Les envies que tu ressens de l'alimentation ce sont
les envies que J’ai de posséder les âmes. Tout finit, mais non point comme mes
brefs. Combien grand est ta gloire ! Le monde ne te comprend pas, réjouit-toi ;
Moi non plus il ne m'a pas compris et beaucoup encore ne me comprennent pas.
3 octobre 1942 – Premier samedi
du mois
― Jésus est atteint d’une profonde
amertume et d’une grande tristesse à cause des péchés du monde. Il saigne, et
saigne continuellement. Quelle ronceraie, quelle mer de douleurs dans son divin
Cœur. Faites vite, vite, la consécration du monde au Cœur Immaculée de Marie.
Jésus ne la demande plus, mais Il rappelle aux hommes ses divins désirs. Jésus
ne demande plus, mais Il indique aux hommes les moyens, le chemin qui peut
sauver l’humanité. Vite, vite, consacrez le monde à sa Reine. Alors la paix
viendra et le soleil éclairera toute l’humanité. Jésus ne manque jamais à ce
qu’Il promets. Jésus triomphe et brille dans les âmes par son soleil divin.
Jésus se réjouit et prend son plaisir dans les âmes-victimes. Jésus se réjouit
et se console dans les âmes qui l’aiment. Vite, vite, venez à Jésus ; c’est lui
qui vous appelle. Combien Jésus aimerait s’inculquer dans les âmes et dans les
cœurs, être en eux feu, feu, rien que feu d’amour ! Jésus veut, aujourd’hui plus
que jamais, se faire connaître à tous ses enfants. C’est par le moyen de la
petite folle de l’Eucharistie, de la crucifiée du Calvaire que Jésus est
actuellement et le sera à travers les temps, très connu et aimé.
― Ô mon Jésus, ce sont là mes
souhaits. Que jamais dans ma vie je ne puisse vous opposer un refus. Régnez,
régnez à jamais sur mon pauvre cœur.
― Il n’est pas pauvre, fille aimée,
il n’est pas pauvre, fille chérie. Tu as la brillance, la candeur du lys. Tu es
très riche, car tu possèdes la richesse divine. Tu es le charme et l’attrait de
la divine Trinité, tu es la gloire de la Cours céleste.
― Ô mon Jésus, s’il en est ainsi,
et je vous crois, toute cette brillance, toute cette beauté sont à Vous : toute
richesse vous appartient. Moi, je ne suis qu’une pauvrette, un néant !
― Écoute, ma fille : dis à ton Père
spirituel que le divin Cœur de Jésus est ouvert pour lui, car il l’aime
passionnément. La preuve la plus évidente que Jésus lui donne c’est de le faire
traverser d’aussi grandes humiliations et souffrances, le faisant ressembler
encore davantage à Lui. Dis aussi à ton médecin, dis à cette grande âme, dis à
ce propagateur de ma divine lumière et de mon amour dans les cœurs, que je
l’aime beaucoup et que Je l’aimerai encore davantage pour autant qu’il continue
à s’occuper de moi et de ma cause. L’œuvre est de Dieu, et Dieu triomphera
toujours.
― Merci, merci beaucoup, mon
Jésus !
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