Anastase le Sinaite Moine

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Anastase le Sinaïte
Moine, Solitaire, Saint
VIIIe siècle

Anastase fut élevé dans de grands sentiments de piété. Dès sa jeunesse il écoutait la lecture de l'évangile avec autant de respect que s'il eût entendu parler Jésus-Christ lui-même ; il le recevait dans l'Eucharistie avec un amour aussi tendre que s'il eût été question de l'embrasser et de le retenir dans ses bras. C'est de lui-même que nous apprenons ceci.

Après avoir visité les lieux saints de Jérusalem, il se retira sur le Mont Sinaï. La vie tout angélique des solitaires qui y habitaient, le détermina à se fixer parmi eux, et à se bâtir une cellule. La prière, la mortification et l'obéissance lui méritèrent cette sagesse et cette science de Dieu, dont les trésors ne se communiquent qu'aux âmes vraiment humbles.

Il sortit souvent de sa retraite pour la défense de l'Église. Étant dans la ville d’Alexandrie, il confondit publiquement les hérétiques acéphales, et leur montra, avec la dernière évidence, qu'ils ne pouvaient condamner saint Flavien, sans condamner en même temps tous les Pères de l'Église. Ses raisons furent si convaincantes, que le peuple témoigna une grande indignation contre ces hérétiques, et pensa même les lapider. Le Saint prit ensuite la plume, et composa le livre intitulé Odegos, ou le guide du vrai chemin. Il y réfute les eutichiens, d'où venaient les acéphales, et y établit des règles fort judicieuses contre toutes les hérésies. On ignore l'année de la mort de saint Anastase. Il est certain qu'il vivait encore en 678. Outre le livre dont nous venons de parler, il composa encore plusieurs 'ouvrages ascétiques qui sont parvenus jusqu'à nous.

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

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