Ce saint fut élevé
avant le milieu du sixième siècle sur le siège de Térouanne, dit
aujourd'hui de Saint-Omer.
Il transféra les reliques de S.
Amé du monastère de Brueil, que saint Mauron avait fondé, dans la
belle église de Douai par le même saint.
Saint Luglius et saint Luglien ayant été massacrés dans son diocèse
par des brigands, il les enterra d'une manière honorable dans la
chapelle de son château à Lillères, où ils sont honorés comme
patrons du lieu le 23 d'octobre. Ces deux saints étaient d'Irlande
et menaient la vie érémitique.
Notre saint ayant
eu toujours beaucoup d'attrait pour la solitude,
qui nourrit
l'esprit de prières comme une mère qui nourrit ses enfants,
il se démit de son évêché, et se
retira dans l'abbaye de Fontenelle ou de Saint-Vandrille en
Normandie, où il prit l'habit monastique. Il se montra si fidèle
observateur de la règle, qu'il fut élu abbé peu de temps après.
Par un effet de sa
dévotion envers les reliques des saints, il transféra les corps de
saint Vandrille, de saint Ansbert et de saint Wulfran, de la
chapelle de Saint-Paul, dans l'église de Saint-Pierre, où les moines
célébraient les divins mystères.
Pépin, duc des
Français, ayant, en l'an 706, fondé ou du moins considérablement
augmenté l'abbaye de Fleury, il la mit sous la conduite de
saint Bain, qui mourut vers l'an 711, et est honoré le 20 de juin à
Saint-Vandrille.
Il est aussi nommé sous
le même jour dans les Martyrologes de France.
SOURCE : Alban
Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
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