Jésus
est dépouillé de ses vêtements
Les soldats prirent ses
vêtements et firent quatre parts, une pour chaque soldat, et la
tunique. Cette tunique était sans couture, tissée tout d’une pièce
de haut en bas ; ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas,
mais tirons au sort qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait l’Écriture :
Ils se sont partagés mes habits, ils ont tiré au sort mon vêtement.
Voilà ce que firent les soldats. (Jean 19, 23-24)
« Je donne ma vie pour
la reprendre. On ne me l’ôte pas ; je la donne de moi-même. J’ai
pouvoir de la donner et pouvoir de la reprendre. » (Jean 10, 17-18)
MÉDITATION
Père, j’ai tout attendu
de toi, et rien ne m’a jamais manqué. Je n’avais pas même une pierre
pour reposer ma tête. Tu as préparé pour moi l’ânon de l’entrée à
Jérusalem et la chambre du Cénacle, tout ce qu’il fallait pour la
Pâque. Je veux bien que l’on me prenne mes vêtements.
Je leur ai donné ta
parole. Je leur ai donné du pain et du poisson. Je veux bien donner
ce qui me touche de plus près. Je donne mon sang, je donne ma vie.
L’Écriture s’accomplit. Père ! Sauve ma tunique de la déchirure !
Que tous ceux qui s’attacheront à moi soient parfaitement unis pour
que le monde croie que tu m’as envoyé.
Ils sont heureux de me
prendre l’honneur de ma chair. Leurs regards me flagellent. Père, tu
n’as voulu ni sacrifice, ni oblation ; mais tu m’as façonné un
corps. Alors j’ai dit : voici, je viens, pour faire, ô Dieu, ta
volonté. Père, tu as trouvé l’agneau pour le sacrifice.
PRIÈRE
Ô Dieu, Notre Père,
à cause de l’humiliation de Jésus, guéris nos yeux.
Sauve tous ceux que la malice humaine
dépouille de leur dignité.
Change le regard des coupables
et réconforte les victimes. |