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Jésus
est descendu de la croix
« Pour éviter que les
corps ne restent sur la croix durant le sabbat… les Juifs
demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on enlevât
les corps. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes… Arrivés
à Jésus, ils le trouvèrent mort ; ils ne lui brisèrent pas les
jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté, et
aussitôt il sortit du sang et de l’eau… Joseph d’Arimathie, qui
était disciple de Jésus, demanda à Pilate l’autorisation d’enlever
le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc l’enlever. »
(Jean 19, 31-38)
MÉDITATION
Mon enfant ! Te voilà
de nouveau dans mes bras. Te voilà baptisé dans ce baptême que tu as
tant désiré. Que tu es jeune encore ! Ta vie n’était pas à son
terme. Je sais, mon Jésus, que ni Judas, ni Caïphe, ni Pilate, ni
les soldats, ni même la lance n’auraient eu raison de ta vie si tu
n’avais voulu la donner par amour. Toi, le Maître du monde. Tu es né
sans me blesser, tu as ressuscité l’enfant de la veuve de Naïm, tu
as guéri l’oreille de Malchus. Mon Jésus, j’ai gardé en mon cœur
toutes tes paroles, toutes les paroles qui me furent dites de toi
depuis la venue de l’ange. Je sais que ton règne n’aura pas de fin.
Je savais qu’un glaive devait me transpercer. Je me souviens de
Siméon et de sa prophétie, je me souviens des autres prophéties : de
tout ce que le Messie devait endurer pour entrer dans sa gloire. Ce
que tu as enduré mon petit ! Ton front percé, tes mains clouées, ton
cœur ouvert. Je voudrais me cacher en tes plaies, en ton côté. Mon
fils emmène moi avec toi.
Tes paroles m’habitent.
Il n’y a plus qu’elles en moi : « Il faut que le Fils de l’homme
souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands
prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort », vraiment mon fils,
tu savais tout d’avance, « et que le troisième jour il ressuscite ».
Et que le troisième jour il ressuscite ! Ta promesse m’emplit l’âme
et le cœur. Ta promesse résonne en mon corps. Je suis en attente,
comme jadis sur la route de Bethléem. Mon petit je suis ta mère, et
c’est pour toujours. Je suis mère de ceux qui sont à toi. Tu me l’as
dit quand tu pendais aux clous abominables. « Voici ton fils ». Je
suis encore ta maman quand je suis mère de ton disciple, quand je
suis mère de tous tes disciples, de tous ceux que tu aimes.
Père ! Père juste !
justice pour mon Fils !
PRIÈRE
Je vous salue Marie,
pleine de grâce.
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes.
Et Jésus, le fruit de votre sein est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. |