Constantin de Gap Évêque

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Constantin de Gap
Évêque, Saint
† 455

Constantin, différent de Constance, pareillement évêque de Gap, brilla non moins par la sainteté de sa vie que par le zèle de la discipline ecclésiastique. Son nom est encore aujourd'hui en vénération parmi le peuple, à cause de ses mérites éminents et de ses grands bienfaits. Excellent pasteur, il aimait souverainement le troupeau confié à sa garde, il le gouvernait avec une sagesse toute céleste, et il ne se lassait pas de le nourrir de la parole de vie et de l'exemple de toutes les vertus. Les différentes réunions d'évêques, il occupa toujours un rang distingué, témoignent assez quel soin il apporta à tenir en vigueur les saints canons. En son nom, le prêtre Vincent assista au concile de Riez, dans lequel fut déposé Armentaire, qui avait été ordonné évoque d'Embrun, contre les saints canons Ingenus fut mis à sa place.

En 441, il siégea au premier concile d'Orange. On y arrêta entre autres les décisions suivantes Celui qui devient subitement muet peut recevoir le baptême ou la pénitence si sa volonté passée peut être attestée par le témoignage des autres, ou bien, sa volonté actuelle par an signe de lui-même. On doit réprimer par les censures ecclésiastiques ceux qui tentent de réduire à une servitude quelconque les esclaves affranchis eu face de l'Église.

Il ordonna Ravennius, successeur de saint Hilare d'Arles on le sait d'une manière certaine par la lettre du pape saint Léon aux évêques de la province d'Arles, touchant l'élection de Ravennius, laquelle, à cause du mérite de l'élu, lui était très agréable. Dans cette lettre, c'est Constantin qui est salué le premier. Il devait cet honneur à sa qualité de doyen d'âge des évoques de la province.

De concert avec tous ses collègues, il adressa une supplique au même souverain Pontife, pour obtenir que l'église d'Arles fût rétablie dans sa dignité de métropole. On le voit par la réponse du même Pontife, dans laquelle Constantin est encore nommé le premier. Il souscrivit à la lettre synodale, adressée à saint Léon par les Évoques de la Gaule, dans laquelle ils élèvent jusqu'au ciel l'immortelle lettre de ce Pape à Flavien sur l'incarnation du Verbe, déclarant y adhérer de tous points, et ajoutant qu'ils sont prêts, avec la grâce de Dieu, à donner leur vie avec Sa Sainteté pour la vérité de la foi. Après avoir rempli tous les devoirs d'un excellent pasteur, il s'envola dans le séjour de la félicité éternelle.

SOURCE : P. Giry : Les petits Bollandistes : vies des saints. T. IV. Source : http://gallica.bnf.fr/ Bibliothè-que nationale de France.

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