Constantin,
différent
de
Constance,
pareillement
évêque
de
Gap,
brilla
non
moins
par
la
sainteté
de
sa
vie
que
par
le
zèle
de
la
discipline
ecclésiastique.
Son
nom
est
encore
aujourd'hui
en
vénération
parmi
le
peuple,
à
cause
de
ses
mérites
éminents
et
de
ses
grands
bienfaits.
Excellent
pasteur,
il
aimait
souverainement
le
troupeau
confié
à
sa
garde,
il
le
gouvernait
avec
une
sagesse
toute
céleste,
et
il
ne
se
lassait
pas
de
le
nourrir
de
la
parole
de
vie
et
de
l'exemple
de
toutes
les
vertus.
Les
différentes
réunions
d'évêques,
où
il
occupa
toujours
un
rang
distingué,
témoignent
assez
quel
soin
il
apporta
à
tenir
en
vigueur
les
saints
canons.
En
son
nom,
le
prêtre
Vincent
assista
au
concile
de
Riez,
dans
lequel
fut
déposé
Armentaire,
qui
avait
été
ordonné
évoque
d'Embrun,
contre
les
saints
canons
Ingenus
fut
mis
à
sa
place.
En
441,
il
siégea
au
premier
concile
d'Orange.
On
y
arrêta
entre
autres
les
décisions
suivantes
Celui
qui
devient
subitement
muet
peut
recevoir
le
baptême
ou
la
pénitence
si
sa
volonté
passée
peut
être
attestée
par
le
témoignage
des
autres,
ou
bien,
sa
volonté
actuelle
par
an
signe
de
lui-même.
On
doit
réprimer
par
les
censures
ecclésiastiques
ceux
qui
tentent
de
réduire
à
une
servitude
quelconque
les
esclaves
affranchis
eu
face
de
l'Église.
Il
ordonna
Ravennius,
successeur
de
saint
Hilare
d'Arles
on
le
sait
d'une
manière
certaine
par
la
lettre
du
pape
saint
Léon
aux
évêques
de
la
province
d'Arles,
touchant
l'élection
de
Ravennius,
laquelle,
à
cause
du
mérite
de
l'élu,
lui
était
très agréable.
Dans
cette
lettre,
c'est
Constantin
qui
est
salué
le
premier.
Il
devait
cet
honneur
à
sa
qualité
de
doyen
d'âge
des
évoques
de
la
province.
De
concert
avec
tous
ses
collègues,
il
adressa
une
supplique
au
même
souverain
Pontife,
pour
obtenir
que
l'église
d'Arles
fût
rétablie
dans
sa
dignité
de
métropole.
On
le
voit
par
la
réponse
du
même
Pontife,
dans
laquelle
Constantin
est
encore
nommé
le
premier.
Il
souscrivit
à
la
lettre
synodale,
adressée
à
saint
Léon
par
les
Évoques
de
la
Gaule,
dans
laquelle
ils
élèvent
jusqu'au
ciel
l'immortelle
lettre
de
ce
Pape
à
Flavien
sur
l'incarnation
du
Verbe,
déclarant
y
adhérer
de
tous
points,
et
ajoutant
qu'ils
sont
prêts,
avec
la
grâce
de
Dieu,
à
donner
leur
vie
avec
Sa
Sainteté
pour
la
vérité
de
la
foi.
Après
avoir
rempli
tous
les
devoirs
d'un
excellent
pasteur,
il
s'envola
dans
le
séjour
de
la
félicité
éternelle.
SOURCE : P. Giry : Les
petits Bollandistes : vies des saints. T. IV. Source :
http://gallica.bnf.fr/ Bibliothè-que nationale de France. |