Cyrille de Jérusalem  Docteur de l'Église

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Cyrille de Jérusalem
Père et Docteur de l'église, Saint
315 - 386

Repères

Saint Cyrille de Jérusalem était au nombre des pères du concile de Constantinople de 381, il n'est pourtant pas de ceux qui ont joué un rôle déterminant dans le développement théologique. Saint Cyrille de Jérusalem faisait partie de ces évêques locaux qui se sentaient concernés par les controverses et se voyaient contraints de choisir l'un ou l'autre parti puisque les discussions portaient sur la théologie et la politique ecclésiastique.

Saint Cyrille de Jérusalem d'abord de tendance homoiousienne, rallia les homoousiens.

C'est l' "eusébien " Acace de Césarée qui, à titre de métropolite compétent, le consacra évêque de Jérusalem, en 348. Au concile de Séleucie (359), Saint Cyrille de Jérusalem appuya le parti de la majorité homoïousienne, mais au concile de Constantinople, il désavoua sa position antérieure, qui se rapprochait maintenant des " macédoniens " : le concile ratifia alors explicitement la légitimité de sa consécration épiscopale. Ce " revirement " ne renvoie cependant pas nécessairement à une modification de sa théologie, car Hilaire de Poitiers, le synode de Paris et d'autres considéraient également que les conceptions homoïousiennes et homoousienne étaient parfaitement conciliables du point de vue théologique.

Quelques années à peine après sa consécration épiscopale (la seule chose que nous sachions de sa biographie antérieure, c'est qu'il avait été prêtre à Jérusalem), Saint Cyrille de Jérusalem se brouilla avec Acace, pour des raisons non pas doctrinales, mais disciplinaires, parce qu'il cherchait à rompre les liens de dépendance de son évêché de Jérusalem à l'égard de celui de Césarée. Acace l'accusa - comme ce fut le cas, plus tard, de Grégoire de Nysse d'aliénation illégale de biens ecclésiastiques et le convoqua à Césarée pour qu'il s'explique. Saint Cyrille de Jérusalem ignorant la citation en jugement pendant plus de deux ans, Acace le démit de ses fonctions en 358. Mais quand Acace fut déposé à son tour par le concile de Séleucie (359), parce qu'il préconisait la formule " homéenne ", selon laquelle le Fils était "semblable au Père selon les Écritures ", tandis que lui-même soutenait la majorité homoïousienne, Saint Cyrille de Jérusalem put retourner à Jérusalem. Malheureusement, l'empereur Constance se rallia à la théologie d'Acace et imposa au double synode de Rimini et de Séleucie, à Nikê, l'acceptation de la formule homéenne, qu'il fit ratifier par un synode à Constantinople (360). Saint Cyrille de Jérusalem fut à nouveau contraint de s'exiler. Son exil cependant ne dura pas - en 361 l'empereur Julien, qui se souciait guère des controverses ecclésiastiques, autorisa à nouveau tous les évêques à retourner dans leurs diocèses. Mais Julien ne régna que quelques années et Valens (364-378), son successeur, poursuivit la politique homéenne de Constance. Ses condamnations à l'exil entrèrent donc à nouveau en vigueur et Saint Cyrille de Jérusalem fut contraint de quitter Jérusalem pour la troisième fois, et cet exil-là durera quinze ans. Après la mort de Valens et la victoire définitive du parti nicéen, auquel se rattachait maintenant Saint Cyrille de Jérusalem, il put résider tranquillement à Jérusalem jusqu'à sa propre mort, le 18 mars 387. Nous ignorons tout de ses dernières années - si ce n'est qu'il a participé au concile de Constantinople de 381.

SOURCE : http://www.jesusmarie.com/cyrille_d_alexandrie.html

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