Domenico Spadafora de Randazzo, dominicain

SOYEZ LES BIENVENUS SUR LE SITE D'ALEXANDRINA

Domenico Spadafora de Randazzo
Dominicain, bienheureux
1450-1521

Domenico naquit à Randazzo en 1450, issu de la très noble et ancienne famille des Spadafora, originaire de Constantinople, où elle avait été ainsi nommée (Spadafora = Epée en dehors) parce qu’elle avait la dignité de porter l’épée dégainée devant l’Empereur.

Méprisant toute grandeur humaine, Domenico décida d’honorer et de servir le Seigneur des Seigneurs et entra dans l’Ordre des Dominicains, dans le Couvent florissant de Santa Zita à Palerme, fondé par Pietro Geremia. Envoyé faire ses études à Padoue, s’il fit d’admirables progrès dans la science, il en fit de plus admirables encore dans l’acquisition de solides vertus. De retour en sa patrie après son doctorat, il ne put rester caché à cause de sa sainteté et de son savoir, de sorte que le Maître Général de l’Ordre l’appela près de lui comme Socius (Compagnon).

Entre temps, les habitants de Monte Cerignone ― localité qui se trouvait alors dans l’état d’Urbino ― à cause de leur grande vénération pour une image miraculeuse de la Vierge Marie qui se trouvait dans une petite chapelle, et voulant élever en son honneur une église avec des religieux pour y célébrer et s’occuper de la formation spirituelle des populations circonvoisines, pensèrent aux Dominicains. Voilà pourquoi ils s’adressèrent au Maître Général pour obtenir des révérends pères la mise en chantier de cette œuvre si utile pour le bien des âmes et la gloire de la Vierge Marie, que l’Ordre vénérait tout spécialement.

Leur demande fut accueillie favorablement, et c’est Domenico qui fut choisi pour implanter la nouvelle fondation. C’est ainsi qu’en 1491 s’élevèrent l’église et le couvent qu’il dirigea avec sagesse jusqu’à la mort. Dans cette communauté pleine de ferveur s’épanouirent les lois et l’esprit de l’Ordre, pour la profonde édification des populations alentour. De tout le Montefeltro on accourait à Domenico comme à un saint, et il fut vénéré comme tel dès après sa mort, survenue le 21 décembre 1521.

Il fut enseveli dans l’église conventuelle, et l’on retrouva son corps intact en 1545. Depuis 1677 on le vénère dans l’église de Santa Maria in Reclauso à Monte Cerignone. Le pape Benoît XV en a confirmé le culte le 12 janvier 1912. Aujourd’hui on en fait mémoire en ce jour, 21 décembre, anniversaire de la translation de ses reliques en 1677.

Pour toute demande de renseignements, pour tout témoignage ou toute suggestion,
veuillez adresser vos courriers à
 :

alexandrina.balasar@free.fr