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Luigi Biraghi
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Luigi Biraghi, né à Vignate, près de Milan le 2 novembre 1801, il a été ordonné prêtre en 1825.
Entre temps en 1837 il y eut la rencontre avec les Videmari et la naissance de la maison de Cernusco suivie de celle de Vimercate. « Homme d’étude, historien et archéologue, allant de l’avant », il fonda en 1838, dans les environs de Milan, le premier collège des Sœurs de Sainte-Marcelline. Éducateur intelligent et attentif aux signes des temps, il désire « renouveler la société en formant, par les études, des personnes à l’esprit ouvert, cultivées, professionnellement compétentes et responsables, profondément chrétiennes ». Son modèle d’éducation s’appuie sur des valeurs chrétiennes et une profonde culture, sans oublier l’efficacité éducative de l’exemple et de la présence assidue auprès des élèves. “On n’abandonnera jamais la pratique d’être toujours au milieu des élèves, car celle-ci se vit mieux par des exemples que par de longs discours”, explique l’une de ses biographes, Sœur Hélène, Marcelline à Lausanne. Puis, les mouvements de 1848 sont arrivés avec leur kyrielle de contretemps et ont fini par causer des ennuis très sérieux aux “Biraghi” : c’est ainsi qu’on appelait alors les disciples du Père Luigi. En 1873, sur l’invitation du cardinal Billet, archevêque de Chambéry, Luigi Biraghi vient en Savoie et fait construire au pied de la colline de Lémenc une maison qu’il place sous le patronage de Saint Ambroise. Mgr Luigi Biraghi se plaisait à revenir chaque année dans cette maison de Chambéry où il aimait se rendre au sanctuaire de Notre Dame de Myans, de même qu’à celui de la visitation à Annecy pour y vénérer Saint François de Sales dont la spiritualité l’avait fortement marqué. Les religieuses de Sainte Marcelline viennent alors en Savoie avec des élèves de Milan et de Gènes au cours des vacances d’été, parfaire leurs connaissances pratique de la langue française. A la fin de l’année 1874, Mgr Biraghi fonde dans cette maison le pensionnat de jeunes filles. La première rentrée scolaire aura lieu en 1876 avec 6 religieuses et un petit groupe de jeunes élèves. Poussé par son amour de la jeunesse, il écrit dans une prière “l’éducation est une tâche sainte, difficile et elle exige beaucoup de savoir-faire, des exemples édifiants, le plus grand désintéressement et des sacrifices continuels.” Le Bienheureux Luigi Biraghi a rejoint pieusement, le 11 août 1879 à Milan, la Maison du Père. Il a été béatifié, le 30 avril 2006 par le Cardinal Tettamanzi. |
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