Louis Bertrand, Missionnaire dominicain

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LUIS BERTRAN
Missionnaire dominicain, Saint
(1526-1580)

Né en Espagne, à Valence, où son père professait le notariat, saint Luis Bertran reçut le baptême sur les mêmes fonts baptismaux que saint Vincent Ferrier. Ce Saint ne reçut que des exemples de charité et de foi de toute sa famille. A l'âge de sept ans, il organisait de petites retraites dans quelque coin où rien ne pouvait le divertir de la pensée du bon Dieu. Son enfance toute pieuse fit présager de sa sainteté future. Adolescent, plutôt que de se joindre aux amusements des jeunes gens de son âge, Luis Bertran préférait visiter les malades et s'appliquait à les secourir.

Le jeune Luis ne tarda pas à revêtir l'habit clérical. Entré dans l'Ordre de St-Dominique, il fut un exemple de toutes les vertus religieuses dès le noviciat, et malgré sa complexion délicate, il ne cessa jamais d'être le plus ardent à toutes les observances régulières. Ses parents alléguèrent le prétexte de sa santé fragile pour l'inciter à abandonner la vie religieuse, mais Luis leur répondit qu'il aimait mieux mourir que de quitter son monastère.

Bien qu'il se jugea profondément indigne de la grâce du sacerdoce, Luis Bertran fut ordonné prêtre à l'âge de vingt-trois ans. Lorsqu'il reçut la charge de maître des novices, il prit comme résolution et devise cette courte sentence d'un grand équilibre spirituel: "Douceur de mère, autorité de père."

En 1576, après avoir merveilleusement transformé son couvent et la ville de Valence par ses vertus et ses prédications, Luis Bertran s'embarqua à Séville avec d'autres religieux qui partageaient son idéal d'évangéliser les Indiens d'Amérique. Après avoir surmonté les périls d'une effroyable tempête, le navire aborda en Nouvelle-Grenade, appelée aujourd'hui Colombie. Il y opéra un bien immense ainsi que chez les indigènes du Pérou. Les missionnaires ignoraient tout de la langue indigène, mais saint Luis Bertran se fit comprendre d'eux par miracle, sans aucune difficulté, en parlant uniquement espagnol.

Comme le nombre des convertis augmentait chaque jour, les ennemis de la foi tentèrent de se débarrasser de l'ardent apôtre en l'empoisonnant. Les assassins se réjouissaient déjà de sa mort, lorsqu'ils virent le Saint venir à leur rencontre en souriant. Un revirement complet se produisit alors subitement en eux. Regrettant sincèrement leur infamie, ils implorèrent leur pardon et réclamèrent le baptême.

Luis Bertran dut retourner en Espagne sur l'ordre de ses supérieurs. Durant douze ans, il prêcha dans son pays natal, luttant contre le mal, propageant avec zèle la dévotion au rosaire et s'appliquant à former des religieux à l'esprit de prière et à l'humilité, vertus qu'il leur recommandait avant toutes autres.

Accablé par les infirmités, saint Luis Bertran s'en réjouissait et répétait comme saint Augustin: "Brûlez, déchirez Seigneur, mais pardonnez-moi !" Dans sa dernière maladie, il ne perdit jamais patience ni courage. Dieu le réconforta par des visions et la révélation des douleurs de la Passion de Son divin Fils. C'est dans des transports et des effusions d'amour qu'il rendit son âme à son Seigneur, le 9 octobre 1580.

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