|
1 |
Ste. Thérèse de l'Enfant Jésus, entrée à quinze ans au carmel de
Lisieux ; patronne des missions, proclamée Docteur de l’Eglise en 1997
S. Romanos le Mélode, syrien, auteur de Kontakia ou chants
d’église : il en aurait eu l’inspiration sur une apparition de la Vierge
Marie ; il vivait à Constantinople. |
2 |
Saints Anges gardiens.
S. Léger, fils de sainte Sigrade ; évêque à Autun, il finit par
se trouver à la tête de l’opposition au maire du palais Ebroin ; arrêté,
il eut les lèvres et la langue coupés (mais il recouvra la parole), puis
fut décapité.
B. Antoine Chevrier, tertiaire
franciscain lyonnais, à l’origine du Prado (du nom d’un ancien dancing
loué pour organiser la catéchèse des enfants), société de prêtres
pauvres au service des pauvres ; béatifié en 1986. |
3 |
S. Denys l'Aréopagite, premier évêque à Athènes, converti par
l'apôtre saint Paul, fêté en ce jour par les Eglises byzantine et
syriaque.
S. Gérard, flamand, abbé à Brogne, chargé par des évêques et des
seigneurs de réformer de nombreux monastères, entre autres
Saint-Wandrille et le Mont-Saint-Michel. |
4 |
S. François d'Assise, fondateur de plusieurs branches
“franciscaines” dont l’idéal devait être de “vivre selon le saint
évangile” ; il reçut les stigmates.
Bx. Franz-Xaver Seelos, rédemptoriste bavarois, aîné de douze
enfants, actif à New-York, confesseur réputé, béatifié en 2000. |
5 |
Ste. Fleur, d’une famille de dix enfants, religieuse des
Hospitalières de Saint-Jean à Issendolus, mystique.
Bx. Raymond de Capoue, dominicain à Rome, directeur spirituel de
Ste Catherine de Sienne, maître général de l'Ordre, dont il entreprit la
réforme.
Bx.
Alberto Marvelli (1918-1946),
jeune italien de Ferrare, très actif à Rimini pendant la guerre (avec sa
bicyclette)dans l’Action Catholique et dans la Démocratie Chrétienne,
béatifié le 5 septembre 2004.
Bse.
Anna Schäffer (1882-1925),
mystique allemande, stigmatisée (non visiblement), sa force était dans
l’Eucharistie ; béatifiée en 1999.
Bx.
Bartolo Longo (1841-1926),
tertiaire dominicain converti d’une brillante vie athée et du
spiritisme, grand propagateur de la dévotion à Notre-Dame-du-Rosaire de
Pompei ; béatifié en 1980. |
6 |
S.
Bruno de Cologne, noble, écolâtre à Reims, fondateur
dans le massif de la Grande Chartreuse d’un ordre de vie semi-érémitique
(Chartreux).
Ste. Anna-Maria-Rosa-Nicoletta Gallo (Marie-Françoise
des Cinq-Plaies), napolitaine, tertiaire franciscaine, mystique ; sa
grande dévotion allait aux mystères de la Passion et de la Trinité, aux
anges et en particulier saint Raphael.
Bse. Eulalie du Rocher (Marie-Rose Durocher), dernière d'une
famille québécoise de dix enfants, fondatrice des Sœurs des Ss. Noms de
Jésus et de Marie, pour l'éducation des jeunes filles pauvres de la
campagne alentour ; béatifiée en 1982.
B. Isidore
de Loor (de
Saint-Joseph, 1881-1916), frère passioniste belge, exemplaire dans tous
les petits travaux, en particulier de la cuisine, mort de pleurésie et
de cancer ; béatifié en 1984. |
7 |
Notre Dame du Saint Rosaire
: mémoire de la victoire de Lepanto sur les Turcs par l'armée de don
Juan d'Autriche en 1571, grâce à la récitation du Rosaire : l’invocation
“Auxilium Christianorum” remonte aux soldats victorieux de retour de
Lepanto.
Ss. Serge et Bacchus, deux officiers romains, martyrisés près de
l’Euphrate ; c’est surtout la tombe et le culte de Serge qui sont
devenus extrêmement célèbres par la suite. |
8 |
Ste. Mechtilde, mystique, béguine pendant quarante ans à
Magdebourg, moniale à Helfta avec Mechtilde de Hackeborn, sous
l’abbatiat de sainte Gertrude la Grande, sur laquelle elle aura une
grande influence.
Ste. Pélagie, soit pénitente phénicienne, soit jeune vierge
d’Antioche, qui se jeta du haut de sa maison pour ne pas être prise par
ses persécuteurs ; ou les deux. |
9 |
Ss. Denis et ses compagnons, martyrs à Paris ; ne pas le
confondre, bien sûr, avec celui du 3 octobre; au IXe saint Hilduin
traduisit les œuvres du "Pseudo-Denys", l’assimilant avec notre Denys
martyr, faisant naître ainsi l’histoire du Denys de l'Aréopage, premier
évêque à Paris et martyr décapité à Montmartre, transportant sa tête
jusqu'au cimetière où il est enterré.
S. Luis Bertrán, dominicain espagnol, passé en Colombie où il
convertit Indiens et Noirs, puis prieur à Valence, grand apôtre du
rosaire. |
10 |
S. Daniele Comboni, missionnaire
italien, évêque à Khartoum, fondateur des Pères et des Sœurs
missionnaires (Comboniens), canonisé en 2003.
Bse. Sophie Camille Truszkowska (Angèle Marie), polonaise,
fondatrice des la congrégation franciscaine de saint Felice da Cantalice,
pour secourir les enfants abandonnés, les blessés de la vie ; morte d’un
cancer à quarante-quatre ans, béatifiée en 1993. |
11 |
S. Firmin, évêque à Uzès.
S. Meinard, apôtre des pays baltes, évêque à Iskile (siège
transféré à Riga), canonisé en 1993.
S. Alexandre Sauli, barnabite milanais ; de Pavie il fut envoyé
comme évêque en Corse, au beau milieu des luttes entre Gênes et la
France, puis fut nommé à Pavie. |
12 |
S. Felice de Nicola (Serafin de Montegranaro), berger puis frère
lai capucin près de Ascoli Piceno à 16 ans ; illettré, il aimait surtout
servir la messe et fut divinement éclairé sur les mystères.
Bx. Pedro Salcedo Puchades (Pacifico de Valencia, 1874-1936),
capucin, et José Gonzàlez Huguet (1874-1936), prêtre, espagnols
martyrs ; lors de l’incendie de son église paroissiale, José s’était
jeté dans les flammes pour en retirer le Saint Sacrement ; béatifiés en
2001. |
13 |
S. Géraud, apparenté aux saints Césaire d’Arles et Yrieix, fils
de sainte Adeltrude, comte et fondateur d’une abbaye à Aurillac
où il partageait les occupations des moines et d’où sortit Gerbert, le
futur pape Sylvestre Ier ; il fit sept fois le pèlerinage à Rome.
Bse. Alexandrina Maria da
Costa de Balasar (1904-1955), laïque portugaise ; elle s’élança
par la fenêtre de sa maison pour échapper à des individus mal
intentionnés et fit une chute de quatre mètres ; mystique, elle supplia
le pape de consacrer le monde au Cœur Immaculé, et finit ses jours en
s’alimentant de la seule Eucharistie, béatifiée en 2004.
Dernière apparition de la Vierge à Fatima. |
14 |
S.
Callixte, pape (Calliste,
217-222) : ancien esclave, organisateur du cimetière qui porte son nom ;
il mit fin à l'hérésie trinitaire de Sabellius, autorisa, malgré la loi
civile, le mariage entre esclaves et personnes libres, réadmit à la
pénitence tous les pécheurs, contre le rigorisme de Tertullien,
Hippolyte et Novatien, et mourut dans une échauffourée avec des Juifs.
S. Donatien, évêque à Reims, dont les reliques ont été
transférées à Bruges.
Ste. Menehould, vierge à Châlons-en-Champagne, une des sept
filles de Sigmar et Lintrude, toutes vouées à Dieu et toutes saintes. |
15 |
Ste. Teresa de Avila, espagnole, réformatrice du Carmel, Docteur
de l'Eglise, morte la “nuit” du 4 au 15 octobre, au moment de la réforme
grégorienne du calendrier.
Ste. Madeleine, vierge japonaise à Nagasaki, martyre. |
16 |
Ste. Hedwige, fille du duc de Croatie et de Dalmatie, sœur de
deux évêques, d’une abbesse, d’une reine (de Hongrie, mère de sainte
Elisabeth), et belle-sœur de Philippe Auguste, mariée au duc de Silésie,
chef de la maison royale de Pologne ; une fois veuve, elle se retira au
monastère cistercien qu'elle avait fondé à Trebniz, s’imposant
d’effrayantes pénitences.
S. Gerardo Maiella, rédemptoriste italien ; il avait été apprenti
tailleur, puis au service de l’évêque de Lacedonia ; thaumaturge aussi
soumis qu’ascétique.
Ste. Marguerite-Marie Alacoque, visitandine à Paray-le-Monial,
mystique, dépositaire de révéla-tions du Sacré-Cœur ; très jeune, elle
avait fait vœu de chasteté. |
17 |
S. Ignace d’Antioche, dit aussi "Théophore", car il fut ce petit
garçon que le Christ montra en exemple à ses Apôtres, leur demandant de
devenir semblables à lui ; évêque à Antioche, martyr à Rome.
Bx. Contardo Ferrini (1859-1902), professeur à l’Université de
droit à Pavie, tertiaire franciscain, mort du typhus. |
18 |
S. Luc, évangéliste, patron des médecins et des peintres, martyr
à Patras.
S. Pierre d’Alcantara, franciscain espagnol, mystique,
réformateur de son ordre et un temps directeur de sainte Térèse
d’Avila. |
19 |
S. Paul de la Croix, prêtre italien, fondateur avec son
inséparable frère Jean-Baptiste de la Congrégation des Passionnistes,
dont la règle ne sera approuvée qu’après qu’il l’eût adoucie
Bse. Agnès Galand de Jésus, dominicaine à Langeac et
mystique ; elle orientera M. Olier vers la fondation des prêtres de
Saint-Sulpice. |
20 |
Ste. Adeline, sœur de saint Vital, première abbesse à l’abbaye
des Dames Blanches à Mortain, dépendant de celle de Savigny fondée par
Vital.
S. Sonnace, évêque à Reims. |
21 |
Ste Ursule, une
des onze (mille ?) martyres de Cologne ; anglaise, elle s’embarqua avec
ses compagnes, aborda aux Pays-Bas, rejoignit Cologne où elles furent
bien reçues ; après un pèlerinage à Rome, elles furent massacrées par
les Huns devant Cologne ; légende ?
S Hilarion,
palestinien venu en Egypte pour connaître saint Antoine, à quinze ans ;
thaumaturge fuyant la célébrité, il fut à Gaza, en Egypte, en Lybie, en
Sicile, à Rome, en Dalmatie, à Paphos, où il mourut à quatre-vingts ans.
Ste. Célinie, mère de trois garçons : saint Principius, évêque à
Soissons, un autre dont le fils, saint Lupus, succéda à saint Principius,
et saint Remi.
S Wendel,
irlandais, ermite près de Trèves, peut-être abbé à Tholey.
Bx. Gonçalo de Lagos,
ermite de Saint-Augustin portugais ; malgré sa vaste science, il
préférait s’adresser aux enfants et aux cultivateurs.
Bse Laura
de Sainte Catherine de Sienne Montoya y Upeguí (1874-1949),
colombienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de
Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne, béatifiée en 2004. |
22 |
S. Vallier, archidiacre à Langres, martyr à Port-sur-Saône.
Stes. Nunilon et Alodie (Elodie), martyres près de Huesca ; de
père musulman, elles préférèrent garder la foi reçue de leur mère.
B. Jean-Paul
II (Karol Józef Wojtyła - 1920-2005),
cardinal-archevêque de Cracovie, puis pape de 1978 à 2005 ;
béatifié en 2011. |
23 |
S. Jean de Capistran, franciscain italien très brillant ;
gouverneur de Pérouse, il laissa sa fiancée et le monde pour se donner à
Dieu ; chargé de grandes missions, il galvanisa les troupes devant
Belgrade, et mourut peu après la défaite des Turcs.
Bx. Frère Arnould (Julien Nicolas Rèche), lorrain, frère des
Écoles Chrétiennes, d’une grande science, excellent éducateur et
professeur des jeunes, à Reims (Marne), béatifié en 1987. Inhumé à Reims,
cimetière Nord. |
24 |
S. Antoine Marie Claret y Clara, prêtre espagnol, fondateur des
Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie ; évêque à Cuba, aumônier
de la reine à Madrid, administrant son diocèse depuis l’Espagne ; à la
révolution de 1868 il vint en France et, après le concile de Vatican I,
il dut partir chez les cisterciens de Fontfroide pour échapper à la
police.
Bx. Giuseppe Baldo (1843-1915), prêtre italien, curé pendant
presque quarante ans, très actif, fondateur des Petites Filles de
Saint-Joseph, béatifié en 1988. |
25 |
Ss. Crépin et Crépinien, martyrs sans doute romains vénérés à
Soissons, patrons des cordonniers, d’où l’expression “saint-crispin”,
laïcisée en “saint-frusquin”. |
26 |
Bx. Bonaventura de Potenza, mystique marial franciscain ; il sut
dominer son caractère irascible.
S. Amandus, premier évêque à Strasbourg. |
27 |
S. Evariste, pape (97-105) : sur son ordonnance, les sept diacres
de Rome devaient assister l’évêque qui déclamait la préface, pour rendre
témoignage de son orthodoxie.
Bx Salvador Mollar Ventura (1896-1936), des Frères Mineurs,
espagnol et martyr, béatifié en 2001. |
28 |
Ss. Simon et Jude, apôtres ; Simon le Zélote prêcha en Egypte,
Jude (ou Thaddée) en Mésopotamie; ils auraient été égorgés en Perse ;
ou bien Simon aurait été découpé à la scie, devenant le patron des
scieurs de long ; s. Jude est invoqué dans les causes désespérées. |
29 |
S. Narcisse, élu, déjà centenaire, évêque à Jérusalem ; on lui
adjoignit un coadjuteur, premier cas dans l’histoire, et il mourut à
cent-vingt-cinq ans environ ; il était d’accord avec Rome sur la date de
Pâques ; comme on manquait d’huile pour la veillée de Pâques, il fit
remplir d’eau les lampes à huile, et l’eau se changea en huile.
Bx. Gaetano Errico, prêtre napolitain, fondateur ― sur révélation
divine ― des Missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie, béatifié
en 2002. |
30 |
S. Germain de Capoue, dont saint Benoît fut divinement informé de
la mort ; il aurait été légat du pape pour une mission (réussie) de
réconciliation entre les Églises grecque et romaine.
Bx. Ange d’Acri, capucin calabrais : il ne persévéra qu’au
troisième essai ; après sa première prédication, désastreuse, le Christ
l’encouragea, les foules vinrent l’écouter, et il fit des miracles :
aveugle, il put quand même célébrer la messe ou prier l’office. |
31 |
S. Wolfgang, évêque à Ratisbonne ; très intelligent, il préféra
la vie monastique à Einsiedeln, puis “missionna” en Hongrie, avant
d’être consacré ; il travailla à la réforme monastique et veilla à la
sainteté de son clergé.
S. Alphonse Rodriguez, coadjuteur jésuite espagnol ; marié, il
perdit sa fillette, sa femme, son fils, et sa fortune ; jésuite, il fut
envoyé sur l’île de Majorque comme portier, exemplaire par son
obéissance et son humilité et favorisé de grâces mystiques. |
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