Mariam Thresia Chiramel Mankidiyan
naquit le 26 avril 1876 à Puthenchira (État de Kerala, au sud de l'Inde) dans
une famille chrétienne.
Dès
son plus jeune âge, elle sentit l'appel de Dieu et choisit de ressembler au
Christ qui souffre, à qui elle consacra sa virginité à l'âge de dix ans. Après
la mort de sa mère — elle avait alors douze ans — elle intensifia sa
collaboration dans la paroisse avec trois jeunes filles, aidant les pauvres,
soignant les malades et rendant visite aux personnes seules. Elle s'occupa en
particulier des personnes malades de la lèpre et abandonnées de tous.
Convaincue que “Dieu donnera la
vie éternelle à ceux qui convertissent les pécheurs et les mettent sur le droit
chemin” (lettre 4 à son Père spirituel), elle se consacra à cette tâche à
travers ses visites et ses conseils, ainsi que par la prière et la pénitence.
Cette forme d'apostolat, audacieuse pour l'époque, ne manqua pas de susciter des
critiques qui cependant ne la découragèrent pas.
Elle reçut de Dieu de nombreux
signes de sa faveur: visions, extases, stigmates, mais aussi attaques du démon.
Au début, l'Évêque n'y crut pas. En 1903, elle fit part au Vicaire apostolique
de Trichur de son désir de fonder une maison de retraite et de prière; celui-ci
lui suggéra tout d'abord d'entrer chez les Clarisses, mais c'est chez les
Carmélites d'Ollur qu'elle entra. Par la suite l'Évêque comprit que Dieu
désirait la création d'une nouvelle maison religieuse et, le 14 mai 1914, il
l'érigea canoniquement en l'appelant “Congrégation de la Sainte Famille” en
s'inspirant des constitutions de la Sainte Famille de Bordeaux, de Ceylan.
Mariam Thresia mourut en odeur de
sainteté le 8 juin 1926.
Lors de sa béatification, le 9
avril 2000, le Sainte-Père Jean-Paul II affirmait:
« “Si
le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s'il meurt,
il porte beaucoup de fruit” (Jn
12, 24). Depuis l'enfance, Mariam Thresia Mankidiyan savait instinctivement que
l'amour de Dieu pour elle exigeait une profonde purification personnelle. En
s'engageant dans une vie de prière et de pénitence, la volonté de soeur Mariam
Thresia d'embrasser la Croix du Christ lui permit de demeurer fidèle face aux
fréquentes incompréhensions et aux dures épreuves spirituelles.
Le discernement patient de sa
vocation la conduisit finalement à fonder la Congrégation de la Sainte Famille,
qui continue de puiser son inspiration de son esprit contemplatif et de son
amour des pauvres.
Convaincue que “Dieu
donnera la vie éternelle à ceux qui convertissent les pécheurs et les mettent
sur le droit chemin” (Lettre 4 à son Père spirituel), soeur Mariam se
consacra à cette tâche à travers ses visites et ses conseils ainsi que ses
prières et sa pratique pénitentielle. A travers l'intercession de la
bienheureuse Mariam Thresia, puissent tous les hommes et les femmes consacrées
être renforcés dans leur vocation de prier pour les pécheurs et d'attirer les
autres au Christ à travers leurs paroles et leur exemple. »
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