Pontien et Hippolyte Saints IIIe

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Pontien et Hippolyte
Saints
IIIe siècle

Le saint Pape Pontien déporté en Sardaigne pendant la persécution de Maximin, y fut longuement maltraité jusqu'à sa mort, en 235. Pontien est ici associé au prêtre romain Hippolyte, subtil et orgueilleux théologien qui, s'étant révolté contre l'élection du pape Callixte, devint le premier antipape (217) ; condamné lui aussi aux mines de Sardaigne, il s'y réconcilia avec Pontien avant d'y mourir. La fête du 13 août commémore la translation de la dépouille de saint Pontien au cimetière de Saint-Callixte et de celle de saint Hippolyte au cimetière qui devait prendre son nom, sur la voie Tiburtine.

Longtemps, à Paris, on fêta au 13 août un autre saint Hippolyte, soldat romain du III° siècle converti par saint Laurent et que la tradition nous dit avoir été mis en pièces par des chevaux sauvages, sous l'empereur Valérien. C'est en son honneur que fut construite sur la rive gauche, sans doute sous Robert le Pieux, l'église Saint-Hippolyte pour honorer les reliques que Fulrad, abbé de Saint-Denis avait rapportées de Rome en 713 ; on trouve la première mention de cette chapelle (élevée au rang de paroisse, sous la dépendance du chapitre de Saint Marcel, au début du XIII° siècle) dans une bulle pontificale datée de 1158. Cette église, reconstruite au XV° siècle, avait des vitraux admirables que, au XVII° siècle, Lebrun et Mignard ne pouvaient se lasser d'admirer pour la correction du dessin et la beauté du coloris ; Lebrun avait donné le dessin d'une superbe statue d'argent représentant saint Hippolyte et avait peint le retable qui en exaltait le triomphe ; au XVIII° siècle, Jean de Julienne, directeur des Gobelins qui étaient sur le territoire de la paroisse, fit décorer l'église d'un grand nombre de peintures et offrit les grilles du chœur, le paravent du sanctuaire, des autels latéraux, la chaire, des boiseries, des ostensoirs magnifiques et neuf jeux d'ornements pour les messes basses. L'église fut fermée en 1791 et, fort navrée par les révolutionnaires, fut détruite en 1807, ne laissant que quelques arcades disparues lors de la percée du boulevard Arago (1867).

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