

Rieul de Senlis
Premier évêque de Senlis,
Saint
Siècle III
Saint
Rieul est l’un des premiers évangélisateurs de la Gaule du IIIème siècle.
Compagnon de saint Denis, il fait partie de ces missionnaires que saint Clément
envoya, sous la conduite de Denis l’Aréopagite, pour y répandre l’Évangile.
Dans son
voyage, il s’arrête quelque temps à Arles où il reprend les travaux apostoliques
interrompus par la mort de saint Trophime puis s’installe à Senlis où ses
miracles ainsi que la sainteté de sa vie décident beaucoup de Senlisiens à se
convertir ; Quintillien, lui-même, gouverneur de la ville, abjure le culte des
idoles.
Il
consacre pour les nouveaux chrétiens deux églises, l’une dédiée à la sainte
Vierge et la seconde située hors des portes de la ville qui est placée sous
l’invocation de saint Pierre et de saint Paul. A côté de cette dernière, il
trouve dans un champ trois colonnes de pierres sur lesquelles se trouvent les
statues de Saturne, Mercure et Jupiter. Il bénit l’endroit et déclare que
l’endroit sera un cimetière pour la sépulture des fidèles. (C’est là qu’il sera
inhumé).
Saint
Rieul ne se contente pas d’être le premier évêque de Senlis. Infatigable, il
parcourt les bois, les hameaux, les villages voisins. On trouve dans le Valois
de nombreux souvenirs de son apostolat.
Un de
ses voyages le mène à Beauvais où il s’illustre par un miracle éclatant :
regagnant un soir son diocèse après avoir rendu visite à saint Lucien il
rencontre à Brenouille un aveugle qui le supplie de lui rendre la vue, touché de
compassion il s’exécute, l’aveugle recouvre alors la vue et chante les louages
du Seigneur.
Il est à
Canneville près de Creil, en route pour Beauvais, lorsqu’il apprend le martyr de
saint Lucien. Il s’arrête et dresse un oratoire en son honneur. Par la suite il
y revient souvent pour prêcher.
Ses
miracles ne doivent pas faire oublier qu’il a gouverné Senlis pendant plus de
quarante années avec une persévérante sollicitude.
Il a
fait bâtir de nombreux oratoires dans son diocèse.
Jusqu’à
sa mort, le 30 mars 260 il n’a cessé d’annoncer l’Évangile.
Ses
reliques reposaient dans l’église de Saint-Pierre et de Saint-Paul avant d’être
transférées dans une nouvelle église élevée par le roi Clovis 1er qui prit plus
tard le nom d’église de saint Rieul. Le corps est enfermé dans une châsse d’or
très riche, entretenue et dotée par les rois dont Charlemagne et saint Louis.
Elle subsiste jusqu’en 1484 remplacée par une nouvelle de « trois pieds moins un
pouce de long sur chaque face, quatorze pouces et demi de largeur et vingt cinq
pouces et demi de hauteur ». Elle n’était descendue que pour les calamités et
nécessités publiques et on la portait en procession par toute la ville. (C’est
aussi depuis Geoffroy en 1186, que l’évêque vient à l’église de saint Rieul
faire la prise de possession.)
SOURCE :
http://catho60.cef.fr/histoire/temoins/Saint_Rieul/Saint_Rieul.htm


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