Thérèse Marie de la Croix Religieuse

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Thérèse Marie de la Croix
Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
1846-1910

Thérèse-Adélaïde Manetti naît le 2 mars 1846 à San Martino di Campi Bicenzo, près de Florence, en Italie. Dès sa tendre enfance, « Bettina », comme on l'appelle à le goût de la prière et ressent un vif besoin de répondre à l'Amour par laquelle elle se sent elle-même aimée par le Christ. Pour elle, c'est une seule et même chose. Elle a une personnalité attachante: joie, beauté, si bien que malgré sa pauvreté, elle exerce un pouvoir de séduction. Mais, dès son adolescence elle comprend que la prière a autant de pouvoir que l'action et elle se livre à l'adoration eucharistique. (Plus tard, elle fondera 'l'Adoration Perpétuelle, à Florence, en 1901). Elle a aussi une grande dévotion mariale. Avec deux de ses amies, elle adopte un genre de vie cloîtrée. Mais un événement change le cours de sa vie. « Bettina, lui dit un jour une femme agonisante, je mourrai tranquille sachant que tu seras, pour mes trois petites, leur maman ». Alors qu'elle n'a pas encore 20 ans, son besoin d'aimer se traduit donc par l'initiative de réunir autour d'elle quelques filles de son âge pour accomplir une œuvre d'aide et d'assistance en faveur de l'enfance pauvre et abandonnée. « J'avais 19 ans, dit-elle, quand je me suis abandonnée tout entière à Dieu.

La voilà lancée dans l'aventure. En 1873, elle est la fondatrice, à Florence, d'une nouvelle Congrégation de Carmélites contemplatives ayant aussi une action apostolique, ce sont les « Sœurs Carmélites de Sainte Thérèse ». Bettina prend le nom de Thérèse-Marie de la Croix. Déjà de son vivant, l'institut se répand à l'étranger, comme au Liban et en Terre Sainte. En 1904, il est reconnu de Droit Pontifical par Saint Pie X. La joie est une de ses caractéristiques évidentes; si bien qu'on se presse dans son petit couvent, quitte à attendre des heures, afin de trouver auprès d'elle lumière et encouragement et « pour écouter ses paroles de Foi capables de transfigurer la souffrance et de rendre la paix » (Jean Paul II). Elle est dotée de nombreux charismes et n'a pas peur de payer ces grâces au prix fort. « Pour Jésus tout est peu » dit-elle. Elle trouve sa joie dans la Croix. N'a-t-elle pas voulu la Croix dans son nom? Elle souffre des critiques et de la calomnie. Physiquement aussi, elle est atteinte d'un cancer qui la fait horriblement souffrir. De plus, elle traverse une nuit obscure, mais elle est parfaitement abandonnée dans les mains de Dieu. Elle meurt le 23 avril 1910 à Florence. Elle a été béatifiée par Jean Paul II le 19 octobre 1986, à Florence.

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