Né à Borgo San sepolcro,
vers le milieu du XIII nième siècle, Ubald est parmi les premiers
frères à entrer dans l’Ordre. Homme très actif et plein
d’initiatives, il demeure sobre et ne cède jamais aux commodités de
la vie.
L’Historie
retient surtout l’amitié qui le liait à saint Philippe devenu son
maître spirituel. Au moment de la mort de son frère et ami, on
raconte que son arrivé ranime le saint pourtant inconscient depuis
un bon moment. Avant de le voir mourir entre ses bras, il est le
seul parmi ses frères à comprendre que le livre demandé par
Philippe, c’est le crucifix.
Ubal passe les
dernières années de sa vie au Mont Sénario ou il meurt en 1315.
C’est Pie VII qui, en 1821m confirme son culte.
Ubald naquit à Borgo San Sepolcro en Toscane vers le milieu du 13e
siècle. "Dès l'enfance, il aima la vie religieuse", écrit fra Paolo
Attavanti dans le "Dialogus de origine Ordinis". Il étudia d'abord
la philosophie et la littérature. Puis, par amour de la Mère du
Seigneur, il entra dans l'Ordre des Serviteurs de Marie et fit des
études de théologie.
Frère Ubald, grand de taille, avait un visage remarquable. Fra Paolo
dit encore qu'il "était un magnifique exemple de chasteté". En peu
de temps apparut la sainteté de sa vie. Il fut très actif, rempli
d'initiative, mais ne céda jamais aux commodités de la vie.
Ce
que nous savons de son amitié avec saint Philippe donne à son profil
une note particulière et confirme sa réputation de sainteté. Fra
Taddeo Adimari (De origine et laudibus Ordinis servorum) et Nicolas
Borghese (Philippe Florentini), qui reproduisent tous deux une très
ancienne Legenda de saint Philippe, racontent que le saint se
trouvait en agonie à Todi, depuis trois heures déjà sans
connaissance, lorsqu' arriva frère Ubald, averti surnaturellement de
cette mort prochaine. Alors saint Philippe se dressa soudain et
serra dans ses bras son frère et son ami. Puis réconforté par cette
rencontre, il partit pour le patrie céleste.
On
ne sait pas avec certitude dans quel couvent le bienheureux Ubald
passa sa vie religieuse. Mais on pense qu'il vécut ses dernières
années au Mont Senario où il mourut saintement en 1315, célèbre par
les signes et les miracles qu'il accomplit.
Son
corps fut enseveli dans ce couvent du Mont Senario, comme l'écrit
fra Michele Poccianti (dans le Chronicon rerum Ordinis Servorum
beatae Mariae Virginis). En 1707, on découvrit sous l'autel majeur,
près du sépulcre de nos saints Pères, un corps de grande taille dont
personne ne doute qu'il fut celui du bienheureux Ubald. Le Pape Pie
VII confirma en 1821 le culte rendu depuis longtemps au bienheureux
Ubald. En 1969, son corps fut transféré dans la chapelle de saint
Josephet c'est là qu'il est vénéré. |