Mettres 1937

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— 1937 —

30 août

“Le maudit me disait...”

Les horribles attaques que vous connaissez, mon Père, se sont répétés; tout particulièrement celle survenue dans la nuit qui suivit votre départ. O mon Jésus, quelle chose effroyable! Et le maudit me disait: “Toi qui commets tant de crimes, tu veux te faire passer par une bonne personne, par une innocente. C’est le prix de tout ce que tu racontes à cet espèce de baratineur” (le directeur spirituel). Il me disait d’autres choses semblables. Puis, il me précipita en bas du lit, mais mon cher Jésus ne m’a pas abandonné; il est venu à mon aide.

Avant même que je n’entende sa voix, je ressentais une très grande paix. Il m’a parlé ainsi:

— Qui pourrait te donner cette paix que je te fais ressentir ? Courage ; la victoire t’appartient! Rassure-toi, car je ne permettrai pas que tu m’offenses. Je ne veux pas te délivrer de ces horribles combats, car j’en retire beaucoup de réparation pour moi-même et des trésors de grâce pour les pauvres pécheurs. Repose-toi dans mon Cœur. Les bons anges te défendront des mauvais. Reçois, mon ange, les caresses de ton Jésus...

Si je suis encore de ce monde, lorsque je vous rencontrerai de nouveau, je vous expliquerai mieux tout cela. Vers minuit, j’ai été libérée du maudit. Quelles heures terribles! Mon cher Jésus me dit, et vous aussi, mon Père, en qui j’ai toute confiance, que je n’offense pas Notre Seigneur, alors que j’étais convaincue du contraire. Je pensais que dans de telles circonstances il était impossible de ne pas l’offenser.

27 septembre

« Combien je suis ingrate... »

Jésus ne m’a pas manqué; il est venu m’aider à plusieurs reprises. Il est certain que cela me redonne du courage, mais en même temps, il m’humilie et me confond. Combien de belles choses me dit-il! Il me traite comme si je ne l’avais jamais offensé; comme s’il ne connaissait pas ma triste vie ! Que je suis misérable! Combien je suis ingrate envers Notre Seigneur, alors qu’il est si bon et si aimable envers moi !

2 octobre

« Le démon te haï... »

Le 25 septembre, Jésus m’a dit :

— Ma fille, tu ne m’offenses pas du tout, ni ne m’offenseras pendant les assauts du démon. Offre-les en réparation des péchés que pendant cette nuit, seront commis dans ta paroisse et dans le monde. Quelle horrible chose!  Quelle douleur pour mon divin Cœur en voyant que tant d’âmes se perdent ! Le démon te haï, mais tu dois t’en réjouir, car tu connais la raison. Si je le permettais, il te tuerait: mais Je n’y consent pas. Je suis le Seigneur de la vie et de la mort. Ta mort, en tout cas, ne sera qu’un envol de la terre vers le ciel.

Le 29, enfin, Jésus m’a dit:

— Le monde est pourrit. Je veux que toutes mes demandes se réalisent. Je te fais souffrir afin que tu puisses me sauver beaucoup d’âmes. Tu es le paratonnerre de la justice divine. Par ton intermédiaire et par l’intermédiaire d’autres âmes que de terribles châtiments ne sont pas survenus. Pénitence! Pénitence !  Il y a beaucoup d’âmes qui veulent m’aimer, mais elles sont loin de ce qu’elles devraient être et de ce que moi, Je voudrais. Réparez vous du moins !...

Repose-toi dans mon très Saint Cœur et dans celui de ta Petite-Maman du Ciel qui, à côté de toi, regarde avec une tendre compassion ta souffrance, mais en même temps heureuse de voir la gloire que tu me procures, les pécheurs que tu me sauves et tout ce qui est préparé pour toi dans le Ciel.

(...)

Ma fille, ma bien-aimée, foyer attrayant de mon Cœur, écoute, ton Jésus, ton Époux. Ne fais pas cas du démon, mon plus grand ennemi. Tu ne fais rien, tu ne dis rien ; c’est lui qui te livre ces attaques. Ne t’ai-je pas demandé, il y a quelques jours, d’avoir du courage pour les combats à venir ? Je ne t’abandonne pas; aie confiance en moi. Tu es mon épouse de prédilection. Je t’ai placée dans mon Cœur dès tes plus tendres années. C’est là que se déroule ta vie si extraordinaire et si prodigieuse. Tu es mon lis, mon lis blanc et pur. Je n’ai fait qu’enlever quelque poussière qui s’y était déposée. Repose-toi dans mes bras et dans ceux de ta Petite-Maman du ciel, dans nos Cœurs très saints, mais sans jamais cesser de me tenir compagnie dans l’ineffable Eucharistie !...

1er novembre

« Je t’ai choisie pour des choses sublimes... »

Jésus me dit encore :

Ma fille, je t’ai choisie pour des choses sublimes. Je me suis servi de toi pour communiquer au Pape mon désir de voir le monde consacré à ma très Sainte Mère. Je veux qu’elle soit honorée comme moi, parce qu’elle est ma Mère. Je veux que le monde connaisse son pouvoir auprès du trône de Dieu...

Je t’ai choisie pour être ma crucifiée... C’est un don à moi... La souffrance de ton corps, de ton âme est douloureuse, lancinante. Mais au ciel, où je t’attends, tu auras la récompense.

22 novembre

« Je viendrai te chercher... »

Je viendrai te chercher, mais pas avant la consécration du monde à ma très Sainte Mère qui, par ton intermédiaire sera honorée... Le Pape temporise, mais le jour de la consécration viendra. Ce qui vient de moi, sort toujours vainqueur, aussi grandes que puissent être les difficultés.

18 décembre

« O mon Jésus, crucifié mon âme!... »

Avez-vous finit votre retraite ? Avez-vous compris, maintenant, la menteuse que je suis ? Avez-vous compris combien je vous ai trompé jusqu’ici ? C’est ce que me dit le démon. Dieu soit loué, je n’ai jamais pensé à vous tromper, bien au contraire: je fais de mon mieux pour que vous ayez pleine connaissance de mes misères et de mes infidélités à mon Bien-Aimé Jésus...

Depuis quelques jours, Notre Seigneur ne me parle plus; il m’a mise au vert... Que j’appelle ou que je me taise, c’est pareil; il ne me parle pas, il ne se fait pas sentir à mon âme.

Il y a quelques jours, alors que j’étais en butte à une grande affliction, je lui ai dit :

O mon Jésus, crucifié mon âme et mon corps. Agissez envers moi comme si vous ne m’aimiez pas. Faites semblant de m’abandonner, mais à condition que vous oubliiez les crimes des pécheurs et que vous vous souveniez, uniquement, de votre amour pour eux, et que vous les conduisiez sur le droit chemin.”

Je ne sais pas si Notre Seigneur a accepté mon offrande, mais je le crois...

   

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