Dans la vie d’Alexandrina, il y a
deux dates très importantes sur le plan spirituel : sa première
Communion et sa
Confirmation.
De sa première Communion, elle
parle, dans son Autobiographie, avec beaucoup de nostalgie. En effet, sa
première rencontre avec “la sainte Hostie” restera pour elle un moment de joie
indicible, un moment à jamais gravé dans son cœur si jeune et plein d’amour.
Elle se souvient avec tendresse de
l’abbé Alvaro de Matos qui l’a “examinée sur le catéchisme, qui l’a confessée
et lui a donné la Communion”. Elle n’avait alors que 7 ans.
“J’ai cru alors m’unir à Jésus
pour ne plus être séparée de Lui”, affirme-t-elle, en parlant de cet acte
religieux qui l’a tant marquée.
Elle nous parle ensuite de la
Confirmation, ce Sacrement qui imprime en nous le caractère et les dons de
l’Esprit Saint.
Cela s'est passé à Vila do Conde,
une toute petite ville en bord de
mer, située non loin du village où elle fit sa première Communion.
A cette époque-là, la répression
gouvernementale
contre les évêques portugais qui n’acceptaient pas les lois iniques votées par
la nouvelle république et qui tendaient à assujettir l’Église à l’état était à
son comble. Le “saint” et courageux évêque de Porto, Mgr António Barroso — dont
la cause de béatification et canonisation est engagée — avait été exilé et
remplacé par Mgr António Barbosa Leão. Ce fut ce dernier qui imposa ses mains
sur la frêle enfant de Balasar, qui en gardera un souvenir impérissable, comme
elle-même le dit : “on aurait dit une grâce surnaturelle qui me transformait
et qui m’unissait plus profondément à Notre-Seigneur”.
* * * * *
« J'ai fait ma première communion à
Póvoa de Varzim. Le Père Alvaro Matos m’a examinée sur le catéchisme, m’a
confessée et m’a donné la Communion pour la première fois. J’avais alors 7
ans. En souvenir, j’ai reçu un beau chapelet et une image pieuse. J’ai communié
à genoux et, malgré ma petite taille, j’ai pu fixer la sainte Hostie avec une
telle ardeur qu’elle s’est imprimée en mon âme. J’ai cru alors m’unir à Jésus
pour ne plus être séparée de Lui. Il me semblait qu'Il prenait possession de mon
coeur. La joie que je ressentais était inexprimable. À tous j’annonçais la bonne
nouvelle. Ma maîtresse, désormais, me menait chaque jour à la communion. »
La Confirmation
« Ce fut à Vila do Conde,
que j’ai reçu, des mains de Son Excellence l’Évêque de Porto,
le sacrement de Confirmation. Je me souviens, très bien, de cette cérémonie et
de la joie qu’elle m’a procurée. Au moment où je recevais ce sacrement, je ne
sais pas bien expliquer ce que j’ai ressenti : on aurait dit une grâce
surnaturelle qui me transformait et qui m’unissait plus profondément à
Notre-Seigneur. Je voudrais bien expliquer tout cela, mais je n'en suis pas
capable
. »
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