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Les grands sacrements

Dans la vie d’Alexandrina, il y a deux dates très importantes sur le plan spirituel : sa première Communion et sa Confirmation.

De sa première Communion, elle parle, dans son Autobiographie, avec beaucoup de nostalgie. En effet, sa première rencontre avec “la sainte Hostie” restera pour elle un moment de joie indicible, un moment à jamais gravé dans son cœur si jeune et plein d’amour.

Elle se souvient avec tendresse de l’abbé Alvaro de Matos qui l’a “examinée sur le catéchisme, qui l’a confessée et lui a donné la Communion”. Elle n’avait alors que 7 ans.

“J’ai cru alors m’unir à Jésus pour ne plus être séparée de Lui”, affirme-t-elle, en parlant de cet acte religieux qui l’a tant marquée.

Elle nous parle ensuite de la Confirmation, ce Sacrement qui imprime en nous le caractère et les dons de l’Esprit Saint.

Cela s'est passé à Vila do Conde, une toute petite ville en bord de mer, située non loin du village où elle fit sa première Communion.

A cette époque-là, la répression gouvernementale [1] contre les évêques portugais qui n’acceptaient pas les lois iniques votées par la nouvelle république et qui tendaient à assujettir l’Église à l’état était à son comble. Le “saint” et courageux évêque de Porto, Mgr António Barroso [2] — dont la cause de béatification et canonisation est engagée — avait été exilé et remplacé par Mgr António Barbosa Leão. Ce fut ce dernier qui imposa ses mains sur la frêle enfant de Balasar, qui en gardera un souvenir impérissable, comme elle-même le dit : “on aurait dit une grâce surnaturelle qui me transformait et qui m’unissait plus profondément à Notre-Seigneur”.

* * * * *

Première Communion

« J'ai fait ma première communion à Póvoa de Varzim. Le Père Alvaro Matos m’a examinée sur le catéchisme, m’a confessée et m’a donné la Communion pour la première fois. J’avais alors 7 ans. En souvenir, j’ai reçu un beau chapelet et une image pieuse. J’ai communié à genoux et, malgré ma petite taille, j’ai pu fixer la sainte Hostie avec une telle ardeur qu’elle s’est imprimée en mon âme. J’ai cru alors m’unir à Jésus pour ne plus être séparée de Lui. Il me semblait qu'Il prenait possession de mon coeur. La joie que je ressentais était inexprimable. À tous j’annonçais la bonne nouvelle. Ma maîtresse, désormais, me menait chaque jour à la communion. »

La Confirmation

« Ce fut à Vila do Conde[3], que j’ai reçu, des mains de Son Excellence l’Évêque de Porto[4], le sacrement de Confirmation. Je me souviens, très bien, de cette cérémonie et de la joie qu’elle m’a procurée. Au moment où je recevais ce sacrement, je ne sais pas bien expliquer ce que j’ai ressenti : on aurait dit une grâce surnaturelle qui me transformait et qui m’unissait plus profondément à Notre-Seigneur. Je voudrais bien expliquer tout cela, mais je n'en suis pas capable [5]. »


[1] Le témoignage le plus intéressant de cette époque, est celui du ministre Afonso Costa — membre du Gouvernement, et de triste mémoire — qui, devant le Parlement, le 23 juillet 1911, exprime très clairement ce sentiment antireligieux d’alors : “Monsieur le Président, à cause de leurs protestations , nous aurions pu engager les évêques dans une procédure de rebellion, contre laquelle il n’y aurait pas eut de témoin”. » Pour être clair, c’est clair !...
[2] VOIR : http://alexandrina.balasar.free.fr/antonio_barroso_fr.htm
[3] Petite ville balnéaire, à 3 kilomètres de Póvoa de Varzim.
[4] Monseigneur Antonio Barbosa Leão, dont Alexandrina conserva une photo jusqu’à sa mort, en souvenir de sa Confirmation.
[5] Autobiographie.

Lire la nouvelle biographie: “Fleur Eucharistique”. Alex-Diffusion - 12, rue Boudet - 51100 REIMS.

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