La Bienheureuse Regina
Protmann naquit à Braniewo en Pologne. Elle vécut à la charnière
entre le 16e et le
17e siècle. Son activité
se
déroula après le Concile de Trente. Elle s’inséra activement dans la
réforme post-tridentine, accomplissant avec générosité un humble
travail de miséricorde. Elle fonda la Congrégation des Sœurs de
Sainte-Catherine qui unissait la contemplation des mystères de Dieu
avec le soin des malades dans leur maison, et l’instruction des
enfants et de la jeunesse féminine. Elle consacra une attention
particulière à la pastorale des femmes. Oublieuse d’elle-même, la
bienheureuse embrassa d’un regard clairvoyant les nécessités du
peuple et de l’Église. Les paroles : "Comme Dieu le veut" devinrent
la devise de sa vie. Un amour ardent l’invitait à accomplir la
volonté du Père céleste, à l’exemple du Fils de Dieu. Sa croix fut
celle du service quotidien. C’est ainsi qu’elle témoigna du Christ
ressuscité
« La bienheureuse
Regina Protmann, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de
Sainte-Catherine, originaire de Braniewo, — dit le Pape Jean-Paul II
dans son homélie, lors de la béatification — se consacra de tout son
cœur à l'œuvre de renouveau de l'Eglise entre le XVIe et le XVIIe
siècle. Son activité, qui naissait de l'amour pour le Christ
par-dessus toute chose, se déroula après le Concile de Trente. Elle
s'inséra activement dans la réforme post-conciliaire de l'Église,
accomplissant avec une grande générosité une humble œuvre de
miséricorde ; elle fonda une Congrégation, qui unissait la
contemplation des mystères de Dieu avec le soin des malades dans
leur maison et l'instruction des enfants et de la jeunesse féminine.
Elle consacra une attention particulière à la pastorale des femmes.
Ne pensant qu'aux autres, la bienheureuse comprenait avec un regard
clairvoyant les nécessités du peuple et de l'Église. Les paroles:
« Comme Dieu le veut », devinrent la devise de sa vie. Un amour
ardent l'invitait à accomplir la volonté du Père céleste, sur
l'exemple du fils de Dieu. Elle ne craignait pas d'accepter la croix
du service quotidien, en témoignant du Christ ressuscité. »
Et, en terminant son
homélie, le même Pape s’écrie avec une joie non dissimulée à ses
frères de Pologne : « Réjouis-toi, Pologne, pour les nouveaux
bienheureux : Regina Protmann, Edmund Bojanowski et les cent-huit
martyrs. Il a plu à Dieu « de démontrer l'extraordinaire richesse de
sa grâce, par la bonté » de ses fils et de ses filles en
Jésus-Christ (cf. Ep 2, 7). Voilà « la richesse de sa
grâce », voilà le fondement de notre confiance inébranlable dans la
présence salvifique de Dieu sur les routes de l'homme au cours du
troisième millénaire! Rendons-lui gloire pour les siècles des
siècles. Amen ! |